Pour quelle température on a trop chaud?
#tableau
#creez_une_bagarre dans salle de
fitness
dans le cas d'un réel effort d'endurance, au bout de 15 à 20 minutes on est en équilibre thermique: il faut penser à se dévêtir avant d'avoir trop chaud, à +10 à +15mn du début d'effort.
Remarquez que un sportif de bon niveau souffre TOUJOURS d'avoir trop
chaud même torse nu dans une salle même pas chauffée...
Si c'est possible, la machine à ramer est sortie dehors...
Cela peut surprendre ceux qui ont vu une salle de musculation "de fitness"
souvent chauffée de sorte à ce que les gens n'ont pas froid
en combinaison légère, c'est parce que en général
les clients de telles salles ne sont pas des gens endurants,
ils y vont pour juste faire un peu de gonflette afin de paraître
normallement constitué quand ils se montrent à la plage.
Le problème c'est qu'ils n'ont pas de coeur. Or c'est aussi du coeur
que les nanas recherchent, pas seulement des muscles... Si la nana se sauve
en courant, alors, celui qui n'a pas de coeur s'essouffle lors de la poursuite
et ne peut donc pas la rattraper. Donc, à la plage il faut les muscles
ET le coeur.
Il n'en va pas de même pour les "vraies" salles d'entraînement: dans le cas de l'aviron, par exemple, on se met soit dehors en petite tenue sur les machines à ramer (si on ne rame pas carrément dehors à poil ou presque les jours de grands vent), ou alors, la salle des machines à ramer n'est pas chauffée, on prend soin d'ouvrir les fenètres, et même la musculation, faite aussi en endurance réchauffe!, de sorte qu'une bonne salle est en général vers 8 à 13°, et comme ça ne suffit pas de tout ouvrir, on ajoute un bon ventilateur. Le printemps, avec les 10° dans la salle mettent fin aux réels entraînements sur machine à ramer: trop chaud, c'est néfaste, c'est juste bon à se déshydrater.
le revue des entraîneur décembre 2006 apporte des appuis
à ce constat: ils ont demandé a des rameurs de faire du B2
(80% de la puissance relative environ ou 65% de la puissance de course)
ils notent que la température interne est idem
- un coureur à pieds à la fin d'une course de 8km par
35°
- un coureur de marathon à la fin de ces 2h30 de courses par
20°
une température du Q de l'ordre de 39°!
Ils disent que il faut ventiler au dessus de 10° et que la salle
doit être fraiche 0 à 10° et plutôt 3 à 5°
- Jean, ça y'est, j'ai récupéré
un bon ventilateur pour toi...
- Super, ça m'aidera pour passer l'hiver
prochain...
- Ha?! ....
vous pouvez vérifier vous même selon votre niveau que
ces températures correspondent à celle qui vous font suer.
En dessous de ces températures vous aurez tendance à avoir
froid si vous restez "à poil", au dessus vous suerez.
La température indiquée ici est celle à partir
de laquelle commence le problème d'évacuation, puisqu'au
dessus on ne peut pas se déshabiller plus.
Vous serez surpris par les températures très froides qui
sont "la limite du trop chaud" dans le cas du haut niveau. En effet, la
puissance est telle que c'est pas loin d'un kilowatt (la moitié
de la puissance d'un four), qui est produite dans l'organisme.
C'est quand on a une bonne condition physique que l'on peut maintenir
en continu de telles puissances, ce qui est rare. C'est pourquoi la plupart
des "sportifs" ordinaires ne souffrent pas de la chaleur, même en
salle alors que pour un certains niveau, l'entraînement intense en
salle en confort thermique n'est réellement possible qu'en dessous
de 0°, ou en dessous de 8° avec un bon ventilateur.
endurance de base, au moins 2 fois 40'
en salle ou 1h30 en continu dehors
65%FC, 55% (des 120% de la puissance course) idéal torse nu après 20' d'effort régulier (entraînement B1) FC=133, après 20' d'effort régulier (entraînement B1) |
travail de la puissance aérobie:
2 fois 20mn après échauffement
ou 50mn en continu. 80% FC 73 à 75% (des 120% de la puissance course), idéal torse nu après 20' d'effort régulier (entraînement B2) idéal avec tenue minimale après 20' |
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watts possibles à 100% pour 75Kg= puissance max au test d'effort
5' à 7
endurance début/fin watts |
en salle, ou en vélomobile, en endurance | en bateau d'aviron ou footing,ou salle avec puissants ventilateurs (il en faut 2 pour le bas et haut du corps) | en vélo sur piste tenue minimale (flux d'air plus important encore) | en salle, puissance | en bateau ou footing, ou salle avec puissant ventilateur tenue minimale | en vélo sur piste tenue minimale |
420 athlète de haut niveau, entraîné
231/305 watts |
0° | 8 | 13 | -6° | 4° | 10 |
380 sportif de haut niveau en période de transition
209/275 watts |
2°
avec ventilateur, supportable 5° (torse nu) |
9 | 14 | -3°
avec ventilateur: supportable 0° |
6 | 11 |
340 sportif confirmé
190/255 watts |
5° | 11 | 15 | 0° | 8 | 13 |
240
sportif moyen quotidien 130/175 watts |
12° | 16 | 19 | 8° | 13 | 17 |
155
commun des gens non sportifs 85/115 watts |
17° | 20 | 23 | 15° | 18 | 22 |
marche à pieds |
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repos torse nu |
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agonisation pour les nons sportifs en fonction de l'humidité
de l'air.
Le fait de transpirer dans une salle augmente beaucoup l'humidité
de la salle, ce qui fait que la salle devient de moins en moins supportable
même à température égale.
la fitness car (tricycle couché et caréné, à régulation d'effort) est comparable à une salle non ventilée (pour la finesscar, c'est comme en salle sur ergomètre car les paliers d'efforts sont à ces puissances calibrées) Ce véhicule sera confortable en dessous de 10° dans la majeure partie des cas. Pour les assidus le domaine d'utilisation confortable tombe précisément pour les températures qui commencent à rendre difficile la pratique au grand air.
Ceci décline deux mode d'utilisation de la fitness car ou de
la salle de musculation:
pour ceux qui se remettent en forme: elle permet de continuer
le vélo l'hiver, et l'été, on peu aller faire du vélo
ordinaire...
Pour le sportif de haut niveau
La fitnesscar permet de travailler en
effort calibré (respect des fréquence cardiaque) sans s'ennuyer
dans une salle et en se déplaçant, mais seulement quand la
température est glaçiale et que par chance, ce type de véhicule
est la seule alternative musculaire.
Les coureurs à pieds trouveront ce moyen aussi pour perdre du
poids souvent accumulé en hiver malgré les entraînements
(car l'hiver on court moins longtemps et plus vite), sans pour autant courir
des heures en lipolyse en se fatiguants les articulations (pour les tendons
et articulation c'est plus le cumul en temps de course qui use): 1kg en
moins étant 5mn plus tôt à l'arrivée d'un marathon!
_________texte à propos du chat arabe y'a au dessus___________
Créez une bagarre: introduisez des athlètes dans une
salle de fitness
La neutralité thermique s'obtient torse et jambes nu (on garde
juste un cache sexe) par 28° au repos (équilibre thermique sans
lutter ni contre la chaleur ni contre le froid, exposé à
l'air)
Partant donc de la neutralité thermique, considérons
que si on est nu, chaque fois que l'on produit 10 watts de plus, on se
sent bien avec 1° de moins, ou 0.5° de moins si il y a du vent.
Ainsi, en marchant simplement, 50 watts, on reste bien pour 23°,
26° si il y a du vent.
En salle ou dans un espace fermé, il n'y a pas de vent. Nous
voyons souvent des salles de fitness chauffées à plus de
20° et pourtant "personne" se plaint. En effet, les clients sont en
général des non adaptés à l'effort qui n'ont
que 75 watts en endurance, 7.5° de moins en dessous de 27 donne le
confort vers 20°. Mais souvent ils ne pratiquant pas assez longtemps
pour vaincre l'inertie thermique de leur corps (ils restent rarement plus
de 15mn sur les ergomètres), ils ne demandent même pas cette
température, parfois la salle est à 22°, pour pas prendre
fois dans une petite tenue plus confortable. Introduisons en hiver des
"vrais" sportifs dans une telle salle. Une personne délivrant 150
watts pendant une heure exigera pour ne pas suer une température
de 13°, mais à la rigueur il supportera avec un ventilateur
17, transpirera d'une façon encore supportable à 20°,
il pourra rester mais commencera à râler et finira un jour
par aller baisser la chaudière un petit chouye, discrètement.
Mais celui qui fait 250 watts en endurance ne sera à l'aise
que 10° plus bas que celui qui ne fait que 150 watts, 15° plus
bas que celui qui fait 75 watts, à la rigueur, avec un ventilateur
le ventilant complètement aussi bien que le ferait le vent en extérieur
ou une soufflerie d'essai, il pourrait n'exiger que 13° de moins que
27° soit 14° mais en pratique un ventilateur ordinaire ne refroidi
pas si bien, en tel cas en dessus de 5° l'athlète commence à
puer. Cependant il ne souffrira pas encore trop en transpirant, mais 10°
sera la limite du supportable et il devra agir pour préserver la
qualité de sa pratique. L'athlète, de plus, est très
exigeant,
il doit en effet s'entraîner parfaitement bien (l'entraînement
en situation de souffrance thermique étant dommageable à
l'athlète): il y a un enjeu qui consiste à réussir
la saison: il impose alors une salle à 10° pas plus!
Seul moyen pour résoudre le problème: les autres feront
leur sport habillé dans une salle qui "caille" vraiment, refroidie
à 10° au moins.
Si les autres refusent de refroidir la salle, l'athlète n'a
plus qu'à déménager, et sortir alors la machine pour
"ramer" dehors en petite tenue, sous la neige, si il n'y a pas de vent,
il sera à l'aise même par 0°, mettant à mal l'électronique
ou la mécanique de la machine alors en contact avec l'air humide
ou même des intempéries: on lui fera savoir, et ça
fera des histoires. Avouez que ça fait désordre.
En atmosphère confinée un athlète ou une personne
endurante est TOUJOURS en tenue légère pour pratiquer.
Plus on est habillé et plus le fait de faire varier l'effort
provoque des chauds et froids.
Avec des vêtements le nombre de watts pour changer d'un degré
la température de confort devient moindre que nu (nu, environ 1°
de moins pour 10 à 20 watts de plus en endurance, habillé
1° de moins pour 5 watts, voir 3 ou 4 watts), ainsi, une tenue adaptée
pour une puissance cesse de le devenir pour une moindre variation
La tolérance est de 4° soit 40 à 80 watts. Ainsi,
si il fait chaud, que vous pouvez pratiquer torse nu, vous pouvez sans
prendre des suées ou des coups de froid, faire varier de 40 watts
environ les efforts, sans changer de tenue.
C'est ce qui se passe pour des températures de l'ordre de 3
à 13° suivant le vent pour l'athlète et pour 20 à
24° chez le sédentaire: la gestion d'effort ne provoque pas
de gros écart thermiques
Par contre, si vous devez porter des vêtements qui limitent les échanges thermique d'un facteur 4, c'est à dire faire de la randonnée par -20° chez l'athlète ou une personne endurante avec une tenue qui au repos irait pour 15 à 17°, la plage de variation d'effort qui oblige à changer de tenue est réduite aussi d'un facteur 4, il était tolérable de varier l'effort de 40 à 80 watts en été, la précision d'effort en hiver est alors limité à 10 watts!, c'est très peu, et la gestion de l'effort pour trouver l'équilibre entre froid et transpiration est un problème majeur pour les marcheurs nordiques: il faut éviter bien sur de mouiller les vêtements, et acculé entre ses deux limites, la gestion d'effort devient très précise. Cela est d'ailleurs une aide involontaire pour des skieurs de fond qui ainsi, par besoin de confort thermique se sont entraîné en respectant parfaitement une puissance d'endurance.
Celui qui est peu adapté à l'effort aura une tenue comparable à ce qui est mis par l'athlète dans les grands froids, mais pour 5 à 10°, il aura aussi à respecter un écart des efforts de moins de 10 watts, mais pour lui, 10 watts représentent une plus grande variations relative, sa zone d'endurance étant étroite, il sentira moins la difficulté de gestion thermique.
retenez que quand il fait froid, on s'habille, et du coup, le fait de
ne pas réguler l'effort pose plus de problèmes de chaud et
froid, ainsi, si on a le choix de pédaler à l'abri du vent
et habillé dans un véhicule caréné, alors,
il y a grand avantage à adopter une solution de production d'énergie
en pédalant à puissance constante: après s'être
déshabillé en début d'effort, on reste, en pallier,
en effort qui fait l'équilibre thermique. Or cette solution est
aussi celle qui est aussi inspirée par le besoin de faire un pallier
d'effort calibré pour faire des progrès et perdre du poids.
Retenons:
- la puissance mécanique fait un quart de la puissance, les
3 autres quarts sont de la chaleur produite en plus de 120 watts environ
du métabolisme de base
Chez le sédentaire la puissance mécanique est de 30 à
60 watts, et donc l'énergie de chauffe de 90 à 180 watts
Chez la personne adaptée à l'effort quotidien ces valeurs
sont 3 fois supérieures; autour de 150 à 200 watts mécanique
et 450 à 600 watts de chaleur, ce qui fait tout de même comme
la chaleur de 5 personnes au repos, d'où une gestion vestimentaire!
- chez l'athlète en puissance aérobie, la puissance est
de l'ordre de 250 à 300 watts soit 750 à 900 watts d'excédent
thermique!
- l'inertie thermique fait durer environ 20mn la phase de montée
complète de température, qui est presque stabilisé
déjà entre 10 et 15mn, il est supportable encore de tenir
en surchauffe quelques minutes, mais au delà de 20mn il faut impérativement
éviter l'inconfort thermique, ce sont donc les courses d'endurance
et les efforts d'endurance qui posent le plus le problème vestimentaire.
Nous devons changer de tenue à H+10mn du début d'effort,
AVANT de commencer à transpirer!
Cette notion est importante: il s'agit d'éviter les inconvénients
majeurs de la propulsion musculaire: arriver en puant au travail et en
ayant fait des chauds et froid. C'est en hiver que cela se produit le plus
car les vêtements augmentent la différence de température
liée à une différence d'effort!
En compétition longue, on est dans le domaine des 300 à
350 watts, et au dessus du kilowatts de chaleur produite: l'équivalent
d'un petit poêle d'appoint et comme 8 à 10 personnes au repos.
D'où des tenues vestimentaire carrément "incroyables" (par
exemple des rameurs en petite tenue sous la neige) pour celui, qui disposant
seulement de 200 watts de chaleur (effort de 65 watts) "se caille" même
durant son sport...