tenir compte du nouveau climat

Le changement climatique et automobile s'est fait en une durée bien trop courte pour adapter les habitudes sportives et même les planning d'entraînement
Le climat a changé principalement en ce qui concerne
- l'intensité du rayonnement solaire: depuis 2002 l'air est plus transparent car la plupart des fumées d'usines sont filtrés, les feux de jardin interdits, les incinérateurs d'ordures devenus rares. Du coup, le soleil brille à nouveau comme au temps des chapeaux et des ombrelles, comme avant la révolution industrielle: de notre vivant c'est sans précédent. Mais... il fait bien plus chaud et il y a beaucoup moins d'arbre, plus de route et surtout des gazs oxydants (ozone) qui s'ajoutent aux effet du soleil sur la peau, il y a aussi plus d'ultraviolets.
- La température de condensation est bien plus élevée: alors que dans les années nonante, un point de rosée de 12 était une valeur de mois d'août, et 18 de canicule, nous avons désormais ces valeurs d 'avril à octobre... 20 22 est souvent atteint, ce qui est comparable à des valeurs tropicale humides (22 à 24°)
- la température est aussi plus élevée, elle ne se cantonne pas à l'écart moyen du réchauffement climatique (0.6°), mais localement on observe des anomalie de 4° moyen, et des points de l'ordre de +7°: ainsi, en avril 2007 on a eu des 29° à l'ombre, valeurs rares même en été dans les années septante. (33° 3 jours de suite avait été un évènement en 1976, en plus bien sur de la sècheresse). La température, en raison du point de rosée et de l'intensité du soleil n'est pas du tout ressentie comme dans le passé
j'analyse ici ce que l'on devrait modifier, tenant compte du changement climatique, pour éviter la casse chez les athlètes et aussi les autres
- il y a beaucoup plus d'énergie dans les masses d'air, ce qui se traduit par des changements plus brutaux des vents, et une plus grande instabilité: les vents sont plus forts, moins réguliers et moins prévisibles.
- la pollution automobile atteint des sommets "historique", mais en ce qui concerne les sportifs, les pollutions peuvent localement être très concentrés sans préavis et surtout dans des lieux qui ne semblent pas "d'instinct" être des foyers de pollution.

En résumé: il faut désormais plus se méfier de l'angle du soleil, du soleil associé à l'air humide (qui ne veut pas dire air nébuleux ou temps pluvieux mais "temps lourds", de la présence d'une route et du sens du vent, des rythmes saisonniers. En conséquence il faut changer les horaires pour profiter au possible de la matinée, ne pas rester près des routes, compenser par des autres sports d'endurance afin de fuir certains contextes liés à l'eau, pollution, et chaleur solaire sur le lieu d'entraînement habituel qui feraient plus de mal que de bien.
voir la page sur le stage d'avril
 

Pour les rares internautes capables de lire du texte sans impatience, voici la prise de chou en détail, et j'ai résumé pour être con... si.
heu?! concis.
 
 

le changement automobile
distinguons les périodes

une amélioration de la qualité de combustion associée à une  réduction de gabarit
(période 1960 à 1980) associé à une hausse de la qualité de combustion... notez bien que cette période est ancré dans le psychisme collectif ainsi "les voitures consomment de moins en moins avec les matériaux nouveau et sont de plus en plus légères)

Vient une période de hausse de la qualité de combustion essence, mais ensuite augmentation des moteurs diesels
(période 1980-1995), on croît que la consommation a baissé, il en est rien: on est simplement passé de 5 à 6 litres d'essence à 4.5 à 5 litres diesel... Or, un litre de diesel contient l'énergie de 1.3 litre d'essence.


après 1995 il y a une rupture: un évènement fait exploser la puissance automobile
puis la masse augmente, ce qui généralise la conduite avec une forte charge moteur, qui provoque une pollution plus associée à la configuration du terrain: côtes, voies d'accélération...

c'est cet évènement qui explique que les progrès techniques diminuant la consommation ne compensent pas la hausse de pollution, mais maintienne la consommation SEULEMENT sur les trajets autoroutier, or, les gens font souvent leur bilan de consommation UNIQUEMENT à l'occasion des grand voyages à forte proportion d'autoroute: ailleurs consommer carrément 7 litres de gazoil au cent devient banal, cela parait pas énorme (moyenne dans les 8.6 litres au cent vers 2002), mais on retombe aux valeurs de 1950, mais pourtant avec un carburant plus énergétique: le rendement des moteurs n'est guère augmenté 33% au lieu de 28%.

après 1998 pôt catalytique sur les diesels et essence sans plombs: ils améliorent la qualité de l'air en moyenne, mais des dysfonctionnements et produits de remplacement entraînent des pollution anormale en cas de sous régime, excès de couple, ou moteur à froid: cela concerne les cyclistes ou habitants qui se trouvent près d'une zone de variations de vitesse ou de route en pente. l'augmentation de la puissance permet de plus, la conduite en dehors des couples moteurs correspondant à une bonne carburation: c'est le début de la surpollution en côte et près des rond points. La pollution baisse officiellement, mais ce qui baisse c'est les usines, les feux d'herbe, et les fumée de décharge.

à partir de 2004-2005, la préocuppation première est de réduire le dégagement de CO2 sans pour autant faire des concessions par rapport à la puissance et à la masse: se généralise alors les moteurs suralimentés caractérisés par un meilleur rendement, mais des réactions complexes avec l'azote sont probable. La pollution anormale est une odeur piquante, très irritante qui fera probablement scandale dans les année 2009 (le temps que ca se remarque dans les bilan sanitaires).
en 2007 des études sanitaires commencent à révéler les effets de la pollution automobile, aux pays bas et aussi en France chez des enfants (journal le monde du 7 mai). 7 fois plus de maladies de peau, 1.5 fois plus d'asthme, 2 fois plus d'asthme à l'effort, et ce dans des zones plutôt peu polluée. Vois tu... Rheu?! teu teu...
Ces moteurs très fragiles exigent encore plus des solvants incorporés au carburant, ce qui est une aubaine pour écouler et maintenir la production donc la vente des bases chimiques que des réglementation récentes entre 2006 et 2007 demande de réduire dans l'industrie. Bien sur, les voitures sont tellement insonorisées et tellement puissantes, que le conducteur solicite beaucoup le moteur sans le savoir.
à partir de l'automne 2006, des anti-moussants sont incorporés pour faire le plein plus vite sans que ça mousse. (exemple de produit chimique encore ajouté)

la "nouvelle pollution" automobile est donc principalement du en partie à un tas de produits ajoutés pour rendre fiable une technologie mal maîtrisée (haute pressions, turbo généralisés). Il est possible que ils s'associent entre eux ou se modifient dans la carburation pour devenir toxiques (alors qu'ils sont validés comme non toxiques seuls).
s'ajoute la contrainte routière sur des voitures "faites pour des circuits".
Elle est amplifiée par le contexte de:
- inertie de masse importante à vaincre lors des variations de vitesses,
- variations de vitesses plus importante car le décalage entre la vitesse potentiellement possible et vitesse imposée par la route augmente
- sensations trompeuses incitant les conducteurs à la sur-vitesse relativement au réseau routier, donc une augmentation de la nervosité de conduite donc du même coup des solicitation moteurs de nature à faire puer l'échappement...

Ainsi, une pollution encore non véritablement révélée officiellement se concentre selon un contexte très particulier: là où ça roule irrégulièrement, pas forcément là où ça roule le plus. ainsi, c'est parfois dans des  routes de campagne encaissé que le problème est énorme.

en ce qui concerne l'aviron, il faut se méfier particulièrement des routes à flanc de coteau bordant l'eau, lors des météo sans vent avec sol plus froids que l'air, ou encore quand le vent vient de la route vers l'eau.
Si la route à flanc de coteau est en pente ou présente une contrariété genre carrefour, ou rond point la pollution est de l'ordre de 3 à 10 fois plus forte pour le même linéaire.
 

Le changement climatique...
L'aviron est un sport plus sensible à ces changements. Les agressions climatiques qui ont évolué vers une augmentation sont justement le
-rayonnement solaire augmenté depuis 2002 filtres sur les cheminées d'usines, moteurs qui ne fument plus "dans le visible" et ça se voit dans les glaciers un an après la prise de décision
Attention, il reste de la pollution, mais elle est invisible car elle ne réagit pas avec la lumière.
à cette dose accrue de lumière, s'ajoute les effet du manque d'azone en altitude: il y a aussi encore plus d'ultraviolet.
il n'y a pas d'arbres qui poussent sur l'eau, et de plus l'eau est un miroir: il y a deux soleils, celui qui est au dessous du bateau, et l'autre.
- la température de thermomètre mouillé a beaucoup augmenté: alors qu'en 1990 il était rare de monter au dessus de 12, des valeurs de 18 à 20 sont courantes en été, et 12° est déjà atteint en mars-avril: c'est cette température qui est celle ressentie par l'athlète qui transpire: or, l'athlète a besoin, vers 3 watts/kilos, en situation normallement ventée et dans un air entre 15 et 20° d'une température de thermomètre mouillé de l'ordre de 7°, et vers 4 watts/kilo, de 4° pour trouver un équilibre thermique. au dessus il y aura un petit inconfort thermique, mais à partir d'un point de rosée de 12, il peut y avoir surchauffe, même par temps couvert, même si il fait relativement frais.
Pour avoir cette information mouillez un thermomètre d'un linge humide et mesurez, ou écoutez les tour de contrôle des aéroport en AM vers les 120 MHz, ou décoder les stations SYNOP en radio télétype vers 10.108MHz...

- la pollution , agricole, alimentaire, automobile peut être intense et il convient de mettre en place des stratégie d'évitement. en ce domaine, TOUT a changé,relativement brusquement
- avec une nouvelle politique agricole vers l'an 2000, les champs de blés, de maïs, de colza, et tout plante destinée à nourrir bêtes et gens, subissent pour une assurance de production sans faille des traitements plus spécifiques, préventifs et augmenté en raisons des maladies dues au changement climatique),
- en ce qui concerne le remplissage de panse, passez un printemps à coté d'un champs de blé moderne pour comprendre quoi est ce d'indésirable  va dans le pain que vous mangez...
il faut savoir que les petits producteurs non certifiés "bio", mais qui avaient des pratiques "raisonnables" car il produisait "en petit" selon des méthodes "humaines", et qui vendaient de la nourriture comestible ont de plus en plus cédé la place à des géants du l'agro-alimentaire qui pour diverses raisons, entre autre celle de faire toujours plus de production à moindre frais et avec le moins de touin touin d'oraginsation possible, ne fournissent pas des aliments de qualité tant et si bien qu'après s'en être nourri un certain temps, l'organisme est tout pollué de substance diverses, surtout des agents de textures, des rehausseurs de goût, du sucre raffinné, trop de sel, des traces de pesticides, du sucre inverti, de l'amidon modifié de maïs génétiquement modifié... et  alors, on s'étonne d'avoir le rhume des foins et les os qui craquent: la généralisation du productivisme et de la monoculture augmente la tendance à tout traîter, à trafiquer, à truquer d'additifs en tout genre qui favorisent les carence et la sensibilité allergique. Il faut alors se tourner vers l'alimentation biologique, et surtout des grands distributeurs (surtout en ce domaine), et changer les habitudes alimentaires pour se tourner vers une base légumineuse plus céréales
- Vois tu... Rheu! Les moteurs suralimenté, ou autrement dit "turbo": ces derniers émettent des polluants par combustion incomplète, ce qui est plus ou moins problématique pour les pots catalytiques, ces derniers sont débouchés par des solvants, qui ajoutent de la pollution au classique dioxyde d'azote et ozone qui... vont en augmentant.

- la pollution de lavage
Du savon à l'huile pour le corps et les cheveux et le linge: on en est loin. regardez la composition chimique des shampoings, des antitranspirants et autres trucs qui sont directement mis sur la peau, mais qui ensuite vont dans l'eau, dans la nappe phréatique... éviter le contact avec ces substance pourra resoudre des problèmes d'allergie, mais aussi évitera de polluer l'eau des rivières que l'on boit ensuite. On le voit ici, c'est tout un mode de vie à changer, mais les athlètes, très près des limites humaines seront plus sensibles à l'influence de ces détails. un nez dégagé, une peau saine, et un bon métabolisme ça aide.
 

Fuir au possible ces 4 pollutions, c'est éviter les allergies, les rhûmes et les fatigues anormales.
 

Les symptômes

Transpiration acre qui sent anormallement: trop de graisse cuite, viande d'animaux nourris aux granules, ou d'animaux trop sédentaires et trop graisseux: remède: cuire la viande à l'eau bouillie, acheter de la viande biologique, penser aussi à la souffrance animale: éviter les "usines à viande" pour préférer la petite production. Certes, il y a des rameurs à la peau claire qui sentent plus acide que des rameurs à la peau brûne. Mais la différence est surtout due à la nourriture.
Rhumes, angines, odorat faible
Trop de produits laitiers, trop de sucre, le saccharose en particulier, exposition à la pollution automobile, et bien sur pollution alimentaire qui réduit l'efficacité des défenses immunitaires. le comble est que justement, l'odorat faible fait ignorer quand l'on s'entraîne dans un nuage de pollution, et du coup on ne met pas en place la manoeuvre d'évitement qui limiterait les dégâts. à tord, on croît que le responsable de ces allergie sont l'embroisie, les saules, les peuplier, les fleurs, l'herbe, les accariens... Non, c'est l'interraction entre les polluants et la solicitation de l'organisme par d'autres facteurs qui provoquent l'allergie ou du moins une hypersensibilité
Allergies "à plein de trucs"
Bouffe de supermarché, essentiellement des produits raffinés, reconstitués mais sans les microbes même les bons, et qui ne sont pas officiellement avariés grace aux conservateurs: chimie, plus les parfums pour le fun, les crêmes de visage anti âge, les antipuanteur de dessous les bras et anti macération des burnes et autre produits pour paraître moins porc en ce début de 3eim millénaire, plus conforme à l'image télévisée de vos modèles...

notez bien que ces symtômes n'empêchent pas une carrière sportive, du moins on dirait, mais en fait ils augmentent la fatigue avec le cumul et la pratique sportive mène plus facilement à la casse, ou simplement, l'arrêt survient plus tôt, car apparaissent plus tôt l'incapacité de rester en forme...
 

Les erreurs liés au stage d'avril (et à cette période).
Le décalage horaire fait souvent oublier un détail de taille: midi, c'est le milieu de la journée: si on l'oublie on risque de programmer les entraînement trop près de midi heure solaire. Or, en avril l'angle solaire est déjà équivalent à celui du mois d'aout avec en plus, une désadaptation de la peau. Vu le retrait du filtre de protection solaire due à la fumée des usines, vu l'intense chaleur parfois des mars, on peut considérer que symétriquement à midi, il faudrait éviter 2h avant et 2h après midi, soit 4h de pause entre 10h solaire et 14h solaire, ce qui donne entre 11h30 à 12h30 suivant Est Ouest France, jusqu'à 15h30-16h00: éviter d'aller s'exposer au soleil.
Avec le réchauffement climatique avril ressemble au moins d'août du "climat d'avant", surtout en ce qui concerne la température de condensation. Or, on demande alors, un entraînement en condition estivales dans un esprit d'entraînement quasi hivernal: problèmes de dissipation thermique chez les plus endurants.
en athlète faisant en B1 220 watts par exemple doit dissiper 660 watts de chaleur.
là ou un sédentaire est juste bien en bras de chemise, lui ressent un excès thermique correspondant à +15°, c'est comme si pour lui il faisait 15° de plus.
d'où, confort thermique vers 5° une fois l'effort maintenu durablement, en salle, avec ventilateur, et des problèmes si il fait seulement 20° auquel le soleil semble en ajouter 10, et l'effort 15, c'est comme 45° sans effort.
La revue des entraîneurs fait la constatation que, en faisant un B2 de 30 minute en salle, avec une température de salle de fitness (20° donc à l'ombre), cela équivalait à  faire 8km de course à pieds par 35°!
On peut imaginer ce qui se passe, en faisant avec léger vent pour, un B2, par 25° au soleil.

Ceci n'est pas évident à piger.
- on a pris l'habitude de ne pas se méfier du climat, ça serait faire du chiquet, or, en moins de 10 ans nous avons changé d'ère: nous étions au quaternaire, maintenant nous somme au quinténaire... déjà des hausses locales de plus de 4°, et en ce qui concerne la température de condensation 7°
attention... quand on parle de température moyenne, ça semble pas beaucoup, un degré par ci ou par là, mais en fait c'est surtout l'irrégularité qui augmente: c'est à dire que les écarts de températures sont bien plus importants.
- on confond les courses et les entraînements: un entraînement fait 50 à 80% de la puissance d'une course mais dure 5 à 10 fois plus longtemps, et fait donc cumuler bien plus de chaleur (entre 3 et 7 fois plus), et surtout, un entraînement est répété au quotidien ou presque...