acquérir la condition physique de base.

C'est tout d'abord inclure dans sa vie cette notion d'hygiène qu'est l'équilibre de l'activité physique avec l'activité mentale. Le mode de vie occidental est déficitaire en activité physique, et cela même, paradoxalement dans bien des "travaux de force" qui manquent d'activité physique longue et modéré. ces travaux sont alors particulièrement néfastes car il faut avoir des aptitudes physiques "de base" pour récupérer d'efforts courts et violents qui sont quasiment les seuls efforts encore assez répandus dans les professions ou les loisirs physiques.

Les sports modérés qui durent longtemps? c'est en général de la propulsion musculaire: des longues marches à pieds, des grandes sorties en vélo, de la rame ou du kayak. Il importe que
- ça soit au quotidien d'où l'intérêt de profiter d'un moyen de locomotion musculaire si possible, en guise de moyen de transport
- ça soit assez longtemps et régulier, d'où l'intérêt de la marche à pieds quand le vélo ne permet que des efforts trops courts et irréguliers comme en ville.
un minimum de 5000 à 9000 kcal/semaine, soit l'équivalent de
- 50 à 90 km d'aviron ou de kayak, ou de marche à pieds ou de course à pieds (intensités différente mais dépense calorique au kilomètre comparable, proche de 70 à 100kcal/km), ou 30 km de barque (150 à 200 kcal/km).
- 190 km de vélo (entre 30 et 40 kcal/km)
Ou un mélange.
par exemple 3km de barque par jour, plus 15km de vélo plus 5km de marche 5 jours/semaine = environ 7000 kcal, sans compter le bois à fendre, le pré passé à la faux... Le minimum qu'une vie saine à la campagne apportait...
L'homme moderne pourra se refaire une santé en "grillant" son quotas de kilocalorie dans la semaine, au moins 5000, à raison de 600 à 700 kcal/heure= 10h de sport par semaine, = 1h30 ou 2 fois 45 minutes par jour... c'est beaucoup mais c'est un minimum... On voit là le problème: rien à voir en effet avec la ballade du dimanche qui passe pour être un "sport suffisant". le "sportif du dimanche" est encore sédentaire, si il ne bouge pas de la semaine, et en plus il se fait souvent mal...
Si on manque de temps on ne doit pas pour autant augmenter l'intensité (cas du sportif du dimanche qui courre!): se mettre dans le rouge est néfaste. Avec 5h/semaine on peut faire des progrès tels que on puisse bientôt brûler en endurance à 1000 kcal/h et donc faire un "volume" suffisant dans les "temps", et pouvoir courir "en endurance"...
maintenant que les ordres de grandeurs sont fixés, sachez alors que vous devez autant que possible inclure de la propulsion musculaire utilitaire en plus d'un sport: une vie saine, avec abandon autant que possible d'un moteur pour se déplacer est impérative.
Votre travail est si loin que vous devez y aller quand même en voiture? garez vous alors à une demi heure de marche de la destination... parfois même cela vous évitera de perdre une demi heure à chercher à vous garer!
Vous avez pas le temps? regardez moins la télévision et couchez vous plus tôt...
On le voit: il faut s'organiser. Quand on a la motivation de devenir sportif, ou simplement se remettre en bonne santé physique c'est qu'un problème d'habitude à changer. Motivez vous. Votre famille suivra probablement.

Pas de cardio? ça vaut le prix d'une montre banale, mais vous pouvez machez un chewing gum et ralentir des que il ya une gêne pour le mâcher, ou alors faites votre sport en bavardant, mais pas en bande de cyclistes qui discutent en bouchant les routes, ça énerve les automobilistes dont certains ensuite se vengent ensuite en terrorisant les cyclistes isolés.
Avec le temps, la zone "50 à 70%" d'effort qui ne vous permettait rien d'intéressant, finira par coincider avec la possibilité de courir, et de faire des efforts gratifiants, de "faire quelque chose, enfin", mais ce quelque chose vous le ferrez tranquille sans forcer, sans vous épuiser comme cela aurait été le cas si vous aviez attaqué trop fort des le début. Quand il ya stagnation, alors la base est acquise, et le sportif peut alors, tout en conservant la base comme une hygiène de vie à garder, si possible jusqu'à la fin... de sa vie, ajouter des séances sportives plus fortes, plus spécifiques et acquérir alors un niveau compétitif sans risque pour sa santé.