sommaire
 
 

Réglages









 
 

Un bateau ça se régle.
 

Réglages de base

la position des calles pieds: Faites toucher vos manche de pelles, sur l'arrière, en vous penchant légèrement à l'arrière, vous devez avoir une largeur de main entre les manches de pelles et votre poitrine

la hauteur des dames de nage
Vous devez avoir  les mains au niveau du bas des côtes, lorsque vos pelles sont juste enfoncée complètement dans l'eau sur l'arrière. La mode est de régler un peu plus haut que dans le passé, cause tourner pelle haches, plus larges.
Trop bas: gênant dans les bassins vagueux
trop haut, douleur dans les avant bras, poids apparent de la coque plus élevé si les pelles ont la bonne coule, ou difficultée à maintenir les pelles immergées sur l'arrière. Au niveau de la dame de nage: augmentation des effort et aggravation de la souplesse des portants.

le bras de levier: écartement des dames de nages+ position des collerettes sur l'aviron. En principe pour un skiff la colerette est à 89 cm du manchon. À 86 cm c'est le réglage d'un quatre de couple. Cependant d'un usager à l'autre certains utiliseront 88 d'autre 90.
Trop mou: entraînements inneficaces sur le plan musculaire
Trop dur: immpossibilité de monter en cadence: limites non pas cardiovasculaire (capacité au coeur à battre vite et fort et seuil d'essouflement), mais neuro-musculaires: impression de membres tétanisés

les rails de la coulisse: ils ne devront dépasser les dames de nages que de 6 cm, si les rails doivent être sortis pour avoir cette condition, alors c'est les portants qu'ils faut monter plus vers l'arrière, si il n'y a pas une grosse brute qui a foirré les pas de vis en se croyant sur un banc de muscul (n'est ce pas Stéphane?).
"Faire du rodéo": se dit de la sensation d'une coulisse qui coince ou qui est tout simplement sale...

l'attaque: c'est l'angle par rapport à la verticale de la pelle quand elle est dans l'eau. La pelle doit pencher de quelques degrés de manière à avoir tendance à coiffer jusqu'il faut pour contrebalancer le fait que l'on tire légèrement vers le haut: ainsi elle reste dans l'eau, d'une part, et d'autre part cela évite que l'air s'enfile dérrière la pelle pour faire un vilain bouillon écumant.
trop de coule: lors de la pahse propulsive, même si vous mettez vous pelles à la bonne hauteur, vous pésez plus lourds sur l'eau et donc traînez en fait l'équivalent d'un skiff chargé de quelques kilos de plus (peut atteindre 10% de perte)
Trop de coiffe: oblige à un effort trop important pour maintenir les pelles immergées.
constante et symétrie de l'angle de coiffe. une fois callées, si l'angle de coiffe est mal réglé, la pelle s'enfonce (pas assez de coiffe)  ou tend à sortir de l'eau (trop de coiffe), si l'une s'enfonce tandis que l'autre sort de l'eau, cela entraine un couple de rotation qu'il faut contrer en se penchant d'un coté lorsqu'on tire, ce qui fait une tendance à tourner toujours tribord ou babord... (La pallette doit être incliné vers l'avant d'un angle d'environ 4°)

Que se passe t'il si l'angle de coiffe est mal réglé, différent d'un coté:
On rame penché sur le coté, on tire pas dans l'axe, on s'habitue à ramer tordu et on se fait une tendinite à la cheville...., le temps que ça guérisse c'est 6 mois d'entraînement qui sautent, et pour retrouver le niveau initial c'est 18 mois de réentraînement: bilan 2 ans de perdus!

avant j'allais 1.5km/h plus vite avec le skiff rose qu'avec le julien, maintenant cette diférence est quasi insignifiante... le skiff rose est t'il naze ou c'est un réglage? C'est un réglage: trop de coiffe, je jette de l'eau sur l'arrière, trop de souplesse, je me crispe -pas de barre de force, manque d'aisance)
avec le véga, les maxi enregistrés sont vers 18km/h (et même 18.5), avec le julien c'est 15.7 à 16.0 km/h, ce n'est donc pas 1.5km/h d'écart mais
2!

Avance des calles pieds En Fond d'écran: Vous devez pouvoir passer une largeur de main derrière le bout des pelles en vous tenant droit, ou légèrement vers l'arrière

Réglages des pelles assisté par sattelite.

Un GPS embarqué est une astuce qui permet de savoir si un bateau avance réelement ou... "rame"!
Si assez facilement on peut atteindre 15km/h sur un bateau de compétition en sprint et 12-13km/h sans forcer c'est qu'il fonctionne. Tenir 15km/h pendant 8mn demande déjà un entraînement cardiovasculaire spécifique (300 watts à 75Kg environ).
Avec un bateau mal réglé, si on ne force pas (entraînement) on peut croire que tout va bien, mais si on force soit on se rend compte que quelque chose vas pas (mal plus d'un coté que l'autre) soit le GPS refuse d'afficher une vitesse acceptable...
IL DOIT Y AVOIR UN GRAND ÉCART ENTRE LA VITESSE D'ENTRAÎNEMENT ET CELLE DE SPRINT
si il est facile d'aller à 14km/h mais dur d'aller à 15 par exemple c'est pas normal.
Si par contre on peut, le temps d'être essouflé afficher 16 à 17 pendant une série de 30 secondes, le skiff marche.
 

La longeur de la pelle!
À ce propos, les pelles courtes paraissent moins gratifiantes lors de l'entraînement: elle paraissent molles, pourtant l'eau devient plus dure au dessus de 14km/h, et là, subitement on s'aperçoit que ces pelles molles permettent de garder de la puissance!!!

Il faut expliquer cette abbération que l'on raccourcit un peu entre entraînement et compétition, sur l'eau les avirons et les pagaïe pour les courses, si du moins on veut réussir quelque chose sans passer par de la muscule
Immaginez vous sur un vélo sur une côte qui aurait l'étrange particularité de se modifier en fonction de votre vitesse: plus vous allez vite plus elle devient rude, votre vitesse variant de 14 à 16km/heure par exemple, la cote passe de 10 à 14%), vous devrez sans doute changer de pignon. Ce phénomène se produit sur l'eau et est du au fait que pour un accroisement minime de la vitesse, la résistance augmente beaucoup: d'une façon proche du carré de la vitesse et ne reste pas contante  (pour 10% plus vite la résistance de l'eau augmente de près de 20%): de ce fait des pelles "juste comme il faut" à 13km/heure (entraînement) deviennent trop dures à 17.5km/heure (course rapide)
En ce qui concerne la puissance à fournir qui est le mutiple de la force fois la vitesse on ajoute un exposant: l'effort varie comme le cube de la vitesse!
C'est pour cela que l'on doit se muscler, par exemple en ramant en sous cadence avec des pelles "plus dures" pour avoir, lors de la ramerie une charge d'appui égale à celle de la compétition à cadence plus lente. Dans le temps on ramait exprès en Yole pour ramer plus dur et se muscler.
Remarque: utiliser un bateau lourd reveint au même que de durcir les pelles.

ANALOGIE AVEC LE VÉLO!
On pédale vers 34 36km/h assez facilement en 52/14 fois 2.16= 8.02m voir 9.36m en 52-12 (endurance accent force)
Les records de l'heure sont souvent fait en pédalant à 90 de cadence, mais les contre la montre sont plutôt réalisés à 100 voir 110 tour de pédaliers par minutes.
on s'aperçoit en fait dans le cas du vélo traditionel, donc des vitesses de 42 à 45km/h on aura sur une heure
42 km/h à 90 de cadence = 700m/mn/90= 7.77m par tour de pédale,
et sur 10 à 20 minutes
45 km/h à 100= 750 mètres par minute divisé par = 7.5 mètres par tour de pédales
45.6km/h  a fait le vainqueur de la première étape du paris nice (17 minutes environ) un cycliste de 75Kg devrait faire 410 watts (équivaut à 370 watts ergo C2 soit environ 1'39/500m, durant 17 minutes, possible pour ceux qui habituellement font 6'15 à 6'25 au 2000, voyez le niveau, il est normal ils ont pas encore fait leur cure d'extreme power overload, après ils font des trucs du genre comme si vous faisiez, à 75Kg 1'30 à l'ergo, mais durant... une heure, et il remettent ça le laindemain durant 3 semaines)

En aviron, on réalise un B1 vers 12.5km/h à 17 de cadence, soit 208m/17 12.25 mètres par coup de rame,
 un B2 vers 13.5km/h à 22 de cadence, soit 225m/22 10.22 mètres par coup de rame
mais on fait un 2000 à 32 de cadence soit 16km/h 266m/32= 8.33mètres par coup de rame.

et c'est normal: car la résistance de l'eau augmentant comme le carré de la vitesse on aura à chaque hausse de vitesse de 10% à ramer 20% plus vite, en cadence pour conserver un appui identique. chaque fois que la vitesse croit les bouillons se rapprochent.
comme en course on doit se garder d'avoir une force d'appui trop forte, on appuie en fait parfois moins qu'en B1, mais plus souvent
Alors pour aller vite il semble qu'il faille mieux des pelles un peu plus courtes que pour ramer doucement...
un bateau d'entraînement, avec les mêmes pelles qu'un bateau de compétition simule la bonne longueur de pelle (dureté suffisante), mais si on devais courir avec le bateau d'entraînement ça n'irait pas du tout... si on ne peut pas faire autrement, il est sage de raccourcir les pelles et alors on s'aperçoit que le bateau d'entraînement respect la vitesse prévue par la formule: il va moins vite au 2000m de 12s par kilos de plus, soit 12 secondes de plus au 2000m (skiff de 25Kg au lieu de 15Kg)
un écart de 12 secondes avec un bateau lourds très bien réglé peut être alors moins grave que l'écart accusé sur un skiff de compétition sans barre de force (+10 secondes) ou mal réglé (+5 à +15s). il se peut alors très bien que l'on avance mieux sur une enclume bien réglée que sur un skiff réglé àa la hate, approximativement à cause du fait qu'il passe de rameurs en rameurs...
 

Cela se retrouve aussi en kayak: les pagaies de course en ligne sont plus courtes que celles de randonnée.
 

On comprend pourquoi le réglage des collerette prend des heures et des heures et est personelle: en vrai compétition (de haut niveau) chaque rameur à son bateau et des pelles attritées, mais quand on se contente de faire de s'entraîner simplement on économise ces réglages et on tombe toujours sur des compromis, il reste à trouver les paires de pelles qui conviennent le mieux, mais il faudrait qu'il y en ait une par membre de club: régler les calles pieds c'est déjà bien.
Les pelles trop dures ne sont pas forçément une erreur à l'entraînement, elle reconstituent un couple équivalent à un couple de vitesse plus élevée, cela permet de s'approcher des conditions de compétition au niveau de la "charge" musculaire (tension des muscles) tout en conservant une cadence plus lente compatible avec un régime aérobie (pour faire de la distance longtemps): cela muscle plus lors de l'entraînement de fond.
Donc: si on s'entraîne en gardant les mêmes proportions de durée de phases de glisse et de pousée, mieux vaut avoir des pelles un peu plus longues: lors de la compétition avec des pelles plus faciles on retrouve toutes les sensations et le même mouvement mais avec une cadence plus élevée. Pour un relatif débutant, les rapports entre les durée des mouvements restent les mêmes à l'entraînement comme en course.
Cependant:
Ce point de vue peut être revu si à l'entraînenement on accélère la "passée dans l'eau". Le rhytme devient alors différent en forme et non seulement en vitesse, les phases du mouvement du rameur n'étant donc pas, à ce moment là, la reproduction en plus lent d'un mouvement de compétition: la passée dans l'eau devient en proportion bien plus courte, la phase de glisse est allongée... Ceci est peut être une meilleure façon de s'entraîner musculairement étant donné que lors de ces passées dans l'eau, rapides on continue même à l'entraînement de travailler la vitesse de contraction des muscles, en plus de la force, la résistance de l'eau étant due cette fois à l'inertie du bateau que l'on relance après avoir ralenti durant une longue glisse. pour cela il faut avoir des pelles molles, et la force du B1 est travaillée sur l'accélération au lieu de le force.