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Trouver des unités de mesures comparables pour chiffrer un volume d'entraînement...

voir aussi sur
http://pourlaterre.free.fr/se_faire_une_bonne_condition_physique.html ou je résume les charges d'entraînement entre autres généralités qu'il est toujours bon de relire

En général on se base sur une puissance absolue, une vitesse, et ce en comparaison avec des valeurs généralisées pour des sportifs moyens, pour estimer son intensité et volume d'entraînement...
Pour un cas particulier, c'est faux: les objectifs seronts impossible à atteindre pour les faibles, et trop facile pour les forts, il y a peu de chance même de "tomber juste".

On peut aussi, c'est bien mieux, se baser sur la fréquence cardiaque moyenne. On a alors une zone d'endurance pour tous le monde qui correspond à 70-75% de la fréquence maximale que l'on peut atteindre une minute environ.
Mais si on calcule des intensité de récupération et d'efforts plus intenses, on tombe sur des différences, car le métabolisme de base n'ocuppe pas le même pourcentage de fréquence cardiaque suivant les cas.

Si on se base sur le pourcentage d'utilisation de la plage de fréquence disponible pour l'effort, c'est à dire en excluant ce qui est consacré au métabolisme de base, on a une zone disponible qui commence à la fréquence cardiaque "sans effort"  et qui finit à la fréquence maximale: c'est la réserve cardiaque:  la bande de fréquence cardiaque allouée aux efforts.
La fréquence cardiaque moyenne donne ainsi le pourcentage moyen de réserve cardiaque au moyen de la formule chimique suivante... heu?...
I= 100(FE-FR)/(FM-FR) = intensité relative d'effort
FR fréquence cardiaque en absence d'effort qui n'est pas tout à fait la fréquence cardiaque minimale, mais celle que l'on observe in situ quand on est à l'arrêt, par exemple assis sur son bateau avant le départ (généralement 15 pulses au dessus du minimum),
FM la fréquence cardiaque maximale
FE fréquence en cours d'effort ou fréquence moyenne d'entraînement
En endurance, c'est à dire pour la quasi totalité de l'entraînement (I entre 30 et 85%) , l'indice I ainsi obtenu est aussi proportionnel à la puissance mécanique moyenne de l'effort: il y a une relation entre le nombre de U et le nombre de watts.heure dispensés dans le mouvement: de l'ordre de 1wh/u à 3.5wh/u, voir 4 chez les athlètes de très haut niveau. Au dessus de 85% ce n'est plus vrai: on passe un "seuil" il y a participation du métabolisme anaérobie qui acidifie rapidement les muscles, l'organisme "triche" temporairement: plus de watts que prévus. Cependant, si des pointes d'effort sont incluses dans une séance d'endurance, en enregistrant la fréquence cardiaque moyenne, on tombe assez juste dans l'estimation des U moyen, et donc des watts.heures moyen, puisque un effort au dessus du seuil se rembourse quelques minutes durants par une fréquence cardiaque plus élevée. Chez le non entraîné, le métabolisme anaérobie participe plus tôt, par exemple un peu à partir de 75%, ce qui entraîne une fatigue plus rapide.
Si on tend à s'entraîner trop fort, on encourage cette tendance à une participation systématique du métabolisme anaérobie, d'où l'importance de respecter des intensité relatives assez faibles au début.

Intensité d'une séance en % de réserve cardiaque (I)
I= 100(FE-FR)/(FM-FR) = intensité relative d'effort
F= I/100(FM-FR)+FR fréquence cardiaque correspondant à une intensité relative
----métabolisme de base---Fmin--FR----réserve-cardiaque--------------------|---------Fmaxi
                                                                          seuil
--------------------------------0%----------------------50%----------------|--------100% I
--------------------------------|==============zone des efforts============|=========|
0-------------------------------35%----------------------75%---------------|--------100% FC
--------------------------------0-----------------------50----------------85--100---130% puissance
--------------------------------repos-repos-actif------endurance---puissance-compétition
                                                                   aérobie
---------------------------------------------------|-----80%------|-10à20%|--2%-----| du temps alloué aux entraînements

(affichage correct avec police à chasse fixe)

relation entre la FC cardiaque et la puissance. la courbe suit une droite en zone d'endurance, et s'en écarte quand le procédé anaérobie en rajoute, ce qui limite la durée.

Volumes d'entraînement
Je ne parlerais pas ici en kilocalories: ça ne veut rien dire puisque une personne corpulente devra dépenser beaucoup plus de calorie qu'une personne légère, qu'un non entraîné devra commencer par dépenser peu de calorie. et que le rapport du métabolisme maximal sur celui de base est différent d'une personne à l'autre

En parlant en Unités relatives par contre le produit de l'Intensité relative moyenne par le temps cumulé, ce qui suit est vrai pour tous, qu'ils soient petits grand maigre jeunes ou vieux, bien que comme je l'explique en détail, il y a des différences de performances, que l'on peut chiffrer en watts, en watt.heure, en % d'éarobie utilisés... etc.

L'expérience montre que on devrait opter en général , pour la santé comme pour un entraînement (en zone d'endurance avec I= 50 à 70% pour l'essentiel, 70 à 80% pour le sportif, mais 30% pour le marcheur au long cours), pour un volume minimum d'environ 100  unités/jour. U (unité)=  I (intensité relative) fois T (en heure) par jour. Suivant son état d'entraînement, on module l'intensité, pour cumuler un nombre à peu près invariable d'unité (du moins restant dans l'ordre de 100 à 200)
Au moins 100 pour tous, même les "non sportifs" devraient AU MOINS le cumuler par de la marche à pieds
proche de 100 pour ceux qui vise des épreuves courtes en niveau moyen
proche de 200 pour ceux qui visent des épreuves de niveau international
Au dessus de 200 dans certains cas de sport de très longues durées (préparation d'épreuve étalée sur plusieurs jours)
En dessous de 100 pour les microcycles préparatoires aux compétition, ou alors, si dépasse 100, le cumule se fait aux intensités modéré.

U (unités)= I (% de réserve cardiaque) multiplié par T en heure.

et si on divise par les km/h, on obtient alors des U par kilomètre, personalisée évidemment, telle l'exemple
valeurs estimés de U pour le calcul des volumes d'entraînement: si on calcule l'intensité moyenne des entraînement en  I/km/h on peut l'exprimer le résultat en (U/h)/(km/h) donc en  U/km. Ainsi, le nombre de kilomètre donne alors une valeur de U
entraînement B1,+= 68%, V= 13km/h:  68/13= 5.22 U/km
B2:  80/14= 5.71U/km
B3 87/15= 5.8 U/km
muscul= 40U par heure (compte tenu des temps morts)

Spontanément, on est autour de 60% de moyenne pour un effort ni mollasson, ni violent,  alors, puisqu'alors on dépense alors très grossièrement une unité par minute et que la bonne dose est au moins 100 unités, cela donne un ordre de grandeur de la durée quotidienne que l'on devrait consacrer à une activité physique moyenne: AU MOINS 1h30. En réalité, un effort est souvent entrecoupé de pauses (descente en vélo, arrêt à pieds), ce qui porte à 2 à 3h la réelle durée du MINIMUM d'activité physique quotidien à faire...
Si on ne fait que marcher sur le plat, le minimum est donc près de  4h par jour! (chez une personne en bonne santé), au début 2 fois 1h par jour car la marche représente alors au début, chez un obèse par exemple, parfois plus de 60%

RETENEZ!!!
Nous devrions marcher chaque jour, le temps moyen que les français passent devant la télé: 3h30!

Les problèmes de santé avérés (maladies de conforts) surviennent en dessous de 20 à 30 unités environ.
Ne pas être "sédentaire" (être malade de ne rien faire) exige donc de dépenser AU MOINS 30 unité par jour, ce qui représente 20 à 30 minute d''entraînement minimal ou 1h de marche lente (moins chez le sédentaire pour qui la marche ferait déjà 60 à 70% de Imax)
Pour être en forme normale, en pleine possession de ses capacités physiques héréditaires, il faut atteindre 100 unités par jour, et rarement dépasser 150. Un tel nombre de U représente 3 à 5h de marche par jour (15 à 25km), mais seulement 1h40 à 2h30 de sport d'endurance: cumuls de trajets en propulsions musculaire plus activité sportive remplissent facilement cette condition. Le sportif de haut niveau (régional ou national, en course à pieds, aviron, et tout sport catégorie amateur), n'en fait pas plus.
Pour un sportif de haut niveau, la différence se fait non pas dans un cumul plus important de U mais dans la qualité et le fait de cibler une intensité précisément calibrée de I, la pratique étant de l'ordre de 2h /jour dans le cadre de l'aviron par exemple.
Pour les sportifs professionnels Le cumul de U dépasse le tolérable: les sportifs pro payent alors cet excès par une dégradation plus rapide de la santé après 35 ans. Il y a toute sortes de procédés pour "tenir" la forme lors du sur-entraînement, qui dépasse alors allègrement 200U. On parle parfois de dopage, et si ce n'est pas à l'épreuve, le mode de vie pour maintenir un sur-entraînement et en tirer provisoirement bénéfice pour la seule performance pure amène à un mode de vie artificiel et médicalisé.

On le voit ici, atteindre un état de santé "normal", ou un bon niveau, tout en ayant une vie sociale incluant le travail et la vie dans une société mécanisée, demande un "compactage" des séances d'entraînement, car si 3h semblent être trouvées pour regarder la télé, ce n'est pas le cas pour sortir marcher: pour être en forme en y consacrant moins de 2h par jour, il faut "cibler" une zone d'entraînement: on a alors un effort calibré, mais aussi, un cumul suffisant d'unité en moins 1 à 2h en général.

Tous les 10% c'est 2 fois plus vite fatiguant. Si on veut cibler alors des intensités précises, il existe donc un compromis d'intensité qui correspond à
2 à 3h à 60% 100 à 200U d'un coup
1 à 1h30 à 70% 70 à 105U, en une ou 2 séances/jour (facile à intégrer: on peut caser 2 fois 45 minutes d'effort calibré, avec un peu de volonté!)
30' à 45' à 80% 40 à 60U, en une séance, plus 70 U d'une séance à 70%
d'où une recherche de compromis entre volume d'entraînement suffisant et intensité suffisante, d'où la pratique qui consiste à fractionner les efforts intenses afin d'en cumuler suffisamment sans se faire mal sur le coup.

en aviron...
un entraînement intensif d'endurance et de puissance aérobie sera, pour tous, dans la zone des 100 à 200U par jours, en cumulant tout. Le niveau d'intensité sera variable mais on constate que l'on approche 100U/jour pour toute situation, entraînement comme courses. 100U/jour étant un minimum, 200 un maximum. Il y a des aléas bien sur, certains rameurs se relâchent à 50U/jours, mais alors ils n'arrivent pas au niveau optimal.

B1 vers 62% 82U en une ou 2 fois (tous les jours non spécifiques), s'ajoute des séances de musculation
B2 vers 80% 53U en 2 fois (2 à 3 fois/semaine, un B2 le matin, un B1 l'après midi si possible)
B3 vers 90% 36U en 3 fois (rare)
B4 vers 110% 13U en une fois, plus 1h20 modéré = 80U (rare)
compétition vers 120% 14U, jusqu'à 2 courses/jour, avec environ 35U par échauffement/récupération, donc 50U/course.
Musculation: 50% environ pendant 1 à 2h avec la force endurance... on est pas loin de 100U si on fait tous les ateliers.
 

Zones d'entraînement.
On considérera comme le foncier, l'endurance de base les entraînements
entre I= 30% et 40%, le repos actif
entre 40 et 50% la lipolyse
entre 50 et 60% l'endurance de fond (basée essentiellement sur les graisses)
entre I= 60 et 70%, comme un travail d'endurance aérobie (graisse et sucres)
entre 70 et 80%, comme un travail de puissance aérobie (sucres surtout)
entre 80% et le seuil aérobie anaérobie, généralement vers 85%, (sucres seulement) la puissance aérobie en zone élevée
entre 85 et 88% le travail au seuil, et au dessus sont les sprints longs.

le tableau montre la correspondance entre ces pourcentages suivant différents cas, et la fréquence cardiaque correspondante aux diverses intensités.

100% est pour l'effort qui correspond à la fréquence maximale que l'on peut se permettre d'atteindre 1 minute à 5 minute, 0% pour l'effort nul.
 
30% 40 50 60 70 80 90 95
durée d'entraînement >4h
quotidien
repos actif
4h
quotidien
repos actif
randonnées
3h
lipolyse
quotidien
santé de base
2h
B1inf
quotidien
endurance
1h20 B1
55%Pmax
quotidien
endurance
2 fois 20'
B2
62%Pmax
1J/2 à 1J/3
puissance
3 fois 8'
  B3
75%Pmax
1 à 2J/mois
seuil
<8'
fin d'un B4 et moyen sur courses
95 à 100%Pmax
FC repos= Fmini+7 à 10,
FC maxi
80 220
jeune avec coeur rapide
122 pulses 136 150 164 178 192 206 213
60 195
jeune avec coeur lent
100 114 127 141 154 168 181 195
50 200 athlète jeune 25 ans 95 110 125 140 155 170 185 192
50 190
athlète de 35 ans
92 106 120 134 148 162 176 183
45 180
athlète de 45 ans
85 99 112 126 139 153 166 173
80 170
ordinaire 40 ans
107 116 125 134 143 152 161 165
90 160
sédentaire 45 ans
111 118 125 132 139 146 153 156

 

randonnées,  propulsion utilitaire et préparation de base prépa marathon-demifond sprints long courses de plus d'une heure travail au seuil
jamais plus de 2 fois/semaine
fractionnés longs et courses de moins d'une demi heure
pas plus d'une ou deux fois /semaine, épreuves, pas plus d'une fois par mois
courses de quelques minutes
pas plus d'une fois par mois
intensité I 30 40 50 55 60 61.8 65 70 75 80 85 90 95 97.5 100 110 115 120 130 182%
charge I pondéré= C  8 13 19 23 28 30 33 39 46 54 64 74 85 93 100 133 153 176 231 870%?!!!
lactates
à peu près
.4 .6 .8 1 1.2 1.3 1.5 1.75 2.07 2.4 2.8 3.3 3.8 4.18 4.5 6 7 8 10 39
temps/jour pour cumul 50 charge cumulé environ 6h12 3h50 2h32 2h5 1h44 1h37'5 1h27 1h14 1h02 53' 45' 40' 33' 31'20 29' 21' 18' 16' 12' -
volume U it pour Cc charge cumul= 48 à 50 186 154 127 115 105 100 95 86 78 71 65 59 53 51 49 40 36 33 27 concentration mesurée chez le recordman du test 2000 poids léger<75Kg, 6'07 ergo C2 453 watts
allure  0   1 allure 2 2+ ou 3- allure 3 allure 4
progressif départ 90% fin 120%
allure 5
fractionné long 2mn/5mn pause
remarque rando util base
B1 aviron 20km dont 17 en pallier, 20 en quatre
Machine à ramer, conseillé 2 fois 40' - bateau 2fois 30' puiss
machine à ramer 2 fois 20' 
seuil, travaillé sur 45' cyclisme
3 fois 15'  ou 3 fois 4km aviron
-compétition 10km début ou 3 fois 8mn -moyenne d'une compétition 10km pieds - compétition
10km pieds ou aviron, fin

6km
têtes de rivières aviron, évaluation
ou progressifs allure 3 débur fin 5
4km évaluation aviron, 1 fois
2km 2 fois, sélections championnats
2km aviron: 
championnats finales
2 manches/jour maxi
1km 2manches
pratique - - - - - en 1 ou 2 ou 3 fois en 2 fois en 2 fois en 2 fois en 2 fois en 2 ou 3 fois en 3 fois factionnés long, plus endurance échauffement 3 fois 2km ou 8' + 20' de 2 en 3 fois en 4 fois en 4 fois
fractionnés longs
4*2' 4fois2' 2fois2' 6fois30'
fractonnés courts

Charge C calcul tel que 100% intensité fasse 100% de charge
entrer dans l'abbaque électronique I en % d'intensité; C fera 100 pour I= 100%
C=I/100*0.64*exponentielle(1.92*(I/100))/4.36541342
Charge: calcul tel que le résultat corresponde à la lactacémie à peu près, en milimoles par litre de sang.
enlever 4.36541342
C=I/100*0.64*exponentielle(1.92*(I/100))
Cc = cumul, pour le tableau ci dessus 48Cc environ.

le B1 est vers 65%, le B2 vers 80%, le B3 vers 100% le B5 et le test 2000 vers 115 à 120%

on constate que les plans conseillés des athlètes de haut niveau aboutissent à un cumul de charge de 100 (Charge fois temps en heure = 100), il est peu réaliste de tenir une telle dose toute l'année.
exemple d'un tel plan

entraînement de routine d'un rameur en équipe nationale.
 
LUNDI  MARDI  MERCREDI  JEUDI  VENDREDI  SAMEDI  DIMANCHE 
footing ou propulsion musculaire 60'
gestion libre mais sans forcer abdos lombaires
(tonus musculaire général)
60 U 65% 33c 33cc
footing ou propulsion musculaire gestion libre mais sans forcer   20' muscule force endurance (plus de 70 répétitions par série, cadence 30!!!) spécifique pour sport choisi
60 à 100 U
30 cc environ
  40' en respectant 75% cardio (75% de sa fréquence cardiaque maximale)
pause 5mn 40' à 75% 

90 U 
65i 33c 60cc

footing 20' muscule force endurance
60 à 100 U
30cc
1h20 endurance, mais avec 6 fois 20s à fond
100 U
60cc
2*30 à 80%
pause 5'

75 U
80i 55c 55cc+10=65cc

2*30 à 80%
pause 5'
80i 55c 55cc+10=65cc
SI POSSIBLE AJOUTER 1h20 d'endurance à 75% sport choisi ou locomotion utilitaire avec 
40' à 75% cardio, pause 5mn puis  40' à 75%  (90 U) 60cc
 2*40' 75% pause 5'
90 U
65i 33c 60cc
75 U 30 à 40cc
93 charge cumul max 90 120 90 90 125 105
total jusqu'à 1215U/semaine, la charge cumulé étant effectivement voisine de 100 "%"


évolution grossière de la charge quotidienne en intensité, cumul intensité fois temps et cumul charge fois temps, par jour.

les zones d'efforts

zone "0" 0 à 1 "de lactates en milimoles/litres en effort stable depuis longtemps. endurance longue et modéré: aérobie seul, anaérobie lactique vite "remboursé" en cas de variations
quand on s'entraîne là, on augmente la capacité à utiliser rapidement des lipides pour faire ay fur et à mesure du glucose.

zone "1" 1 à 2 endurance longue et modéré: idem, mais le carburant est moitié sucres moitiés lipides; d'ou une durée limitée au stock de glycogène.
quand on s'entraîne là, on augmente la capacité à utiliser rapidement des lipides pour faire au fur et à mesure du glucose, mais moins longtemps, on commence par contre à inciter le coeur à prendre du volume pour fournir longuement et sans fatigue l'oxygène.

zone "2", endurance en puissance, aérobie, mais la durée est limitée par le stocks de sucre, les lipides ne servent presque à rein durant l'effort, elles servent par contre à la récupération transformés en sucres à nouveau stockés en sucre lents.
quand on s'entraîne là, on augmente la capacité à utiliser rapidement des sucres lents et la capacité à oxygéner rapidement le sang, mais occupé à ça l'organisme délaisse momentanément la conversion lipides vers sucres.
 

zone "3", limite haute de la zone aérobie; le métabolisme anaérobie commence à être "limite de venir en renfort", on augmente la capacité à oxygéner le sang et à utiliser les sucres, mais faisant ça, l'organisme fatigue assez vite et perd un peu de sa capacité à utiliser les graisses

zone "4": transition aérobie anaérobie: l'organisme étant très proche du maximum aérobie, il tend à refuser l'effort plus intense, le travail en cette zone d'effort incite l'organisme à ne pas hésiter, alors, à utiliser le métabolisme de secours, non pas alors pour réponde à la demande "en attendant que", mais "pour ajouter encore", de l'énergie en plus du maximum. ceci permet de finir à 150% une course qui était déjà faite "à 100%" depuis le départ d'où une participation de 120% sur 7mn, 110% sur 15mn ou 100% sur 30 minutes au lieu du 90% maximal possible sans utiliser même qu'un peu le métabolisme anaérobie.
 
 

La quasi totalité d'un entraînement se fait entre 50 et 80% inclu, le travail avec gestion au cardio se fait jusqu'à 85%, au dessus le cardio ne sert pas à gérer l'effort, mais simplement à contrôler ce qui se passe (les sensations priment).
Avec l'habitude on peut se passer de cardio, car on découvre l'échelle de sensations associées aux intensités modérés.
NOTEZ BIEN aussi, il est difficile en début d'entraînement d'évaluer les intensités modérées sans cardio, et il est aussi très difficile de respecter des intensité non excessives. De plus le temps de réponse cardiaque étant lent, la gestion est compliquée encore par le recours intempestif au métabolisme anaérobie à chaque changement d'intensité. La gestion d'un effort est alors quasi impossible pour le non sportif sans montre cardio, l'habitude aide mais un cardio reste utile, au moins pour réajuster ses sensations. L'hiver, quand les jours sont plus court et que le temps manque, il faut cibler pour avoir un volume suffisant et la bonne intensité. Sans cardio c'est difficile de savoir où l'on en est.

Un entraînement pour devenir compétitif sera surtout concentré sur la zone 70 à 80%, le fait que tous les entraînements sont fait à des puissances et des charges connues, le cardio est souvent facultatif.
- Le simple port de montre cardio et de ceinture, en réelle compétition peut entraîner des défaillances (gêne de la circulation du sang par la montre, ou la ceinture), pour contrôler les compétitions il faut prendre alors les précautions en ne contrariant aucune veine du corps et choisir un matériel de qualité.
- Les vibrations mécaniques d'appareils à quartz peuvent dégrader la vitalité d'un membre (tendons du poignet par exemple): fixer autant que possible les éléments de mesure du temps: la montre, le GPS, tout appareil comportant le quartz, si possible AILLEURS que sur le corps, ou limiter les périodes de port d'appareil à certaines périodes d'évaluation.

70-75% 80% du temps
80% 20% du temps
plus un chouya du reste.

Méthode d'entraînement:
- se construire une base solide en respectant une intensité faible ( I= 60 à 65%) très régulé, 1h une à 2 fois par jour.
pendant un an environ, les graisses sont résorbés, et la puissance moyenne obtenu augmente, puis stagne.
- repousser le seuil aérobie anaérobie, toujours très bas en pourcentage (vers 75%), en incluant alors dans les séances des paliers d'efforts ou en faisant un jour sur une séance de 30 minute dont 20 sont à 75%
quand peu se sensations séparent la fin de cet entraînement avec ceux d'intensité inférieure, le progrès a été atteint.
- ajouter alors des fractionnés longs de quelques minutes (genre 3 fois 5 minutes (avec intervales de 5 à 10mn de I vers 70%), a ce qui passe pour être la limite supérieure du seuil, 2 fois par semaine, vers 80% et si ça "passe bien" petit à petit vers 85, voir 87%
- ajouter des fractionnés courts et des progressifs, sur des échelles de temps de 2 minutes en zone plus que 85%
 

On doit limiter la puissance d'entraînement si on veut faire un volume suffisant.
Les entraînements de puissance et de vitesse ne devraient pas dépasser 30U, mais on ajoute alors du volume en faisant des séances de "lipolyse" et de récupération, moins intenses (30 à 60%) mais aussi longues que des séances d'endurance, elles encadrent ces séances de vitesse, de sorte que on cumule là encore près de 100U par jour: lors de la récupération, la fréquence cardiaque est bien plus élevée par rapport à ce qu'elle devrait être, cela dure le temps que les lactates soient recyclés. Cette phase dure au moins 20 minutes après un sprint long.

exemple d'un comptage de U  lors d'un suivi d'entraînement intensif, la musculation (30U environ par séance) n'a pas été comptée (faudrait mettre le cardio pour l'estimer justement)
lundi 30 janvier mardi 31 janvier mercredi 1 février 01 jeudi 2 février vendredi 3 février samedi 4 février dimanche 5 février total
-
skiff véga 19.3/12.1 1h35 135  skiff trop bas, faudrait monter de 3 rondelles
footing pieds nus,
1h21 145 pulses 162 max <1% temps>160
7mn échauffement ergo 1'50/.5km réglage 8 et muscul en force
-
skiff véga 16.4km/12.4/eau 1h21 FC 135  croisement 21 289cm.
footing pieds nus1h49 134 160max
force endurance
tirades: fait les 400 coups 28kg cad 30, presse 130
-
2h18 132 160 
27.03/11.7 12.1/eau skiff véga fort courant, 288cm croisement 20 bon réglage
1h06'14 122 140 
kayak 10.2/9.1 9.3/eau
-
1h32'30 136 148 19.0/12.3 skiff véga 12.4/eau
s
musculation, progressif (léger, de plus en plus lourd, léger, et ainsi de suite)
-
1h33'17 152 166 7%=6'31>160
skiff véga 20.2/13.0 13.6km/h/eau
musculation endurance avec endurance + force bras
-
27.0/12.5 km skiff véga 2h09'40 142 moy 154max t
écassaz-écluse chanaz 57'08 12.1/12.7 145pulses
musculation endurance
-
E2 20' 1'49.7 5493m= 14.3km/h skiff,
-
skiff  skiff skiff
kayak
skiff skiff skiff  
 3.06h temps 138 pulses moyen 62% réserve cardiaque (187max-58arrêt) 
425 pulses par minute par heure
190U
3.16h 134 59%
425

186U

3.4h  129 55%
438

187U

1.53 136 60%
209

92U

1.555 152 73%
236

113U

2.16 142 65%
307

140U

0.3333 162 82%

27 U

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Comparer ce qui est comparable.
Le rapport puissance sur poids par % de réserve cardiaque utilisé en endurance

Pour comparer la condition physique comparer l'indice "r" (faut bien lui donner un nom) en  watts/kg par % de réserve cardiaque, entre deux paliers d'effort menés par exemple à 70 et 80%... ainsi, on sera assez proche de la vérité quand aux niveaux relatifs de personnes de gabarits différents.
exemple de calcul de cet indice, et d'une extrapolation.
Watts à 80% = 250
watts à 70% = 215
1%= 3.5 watts
autre formulation, 1 U= 3.5 watts.heures: cette donnée est intéressante pour comparer le rendement de divers moyens de transports sur une longue période et des puissances et vitesses différentes. En watts.heure, les sportifs peu puissant seront plus rentables, exactement comme ce qui se passe pour les voitures, par exemple 5wh/km en vélo, au lieu de 8 à 10 chez l'athlète, qui roule en moyenne 30% plus vite.
100% = 350 watts
= puissance maximale de PARTICIPATION aérobie. La puissance max sur 5'  sera par exemple 420 watts car à ce moment là, 350 watts sont en aérobie et 70 en anaérobie, en réalité bien plus, car sur 5 minutes, il y a le une part non négligeable de début de l'effort presque fait à 100% anaérobie.
la PMA étant la vitesse à laquelle on calle lors d'un test progressif qui se termine par un maximum noté à l'épuisement, est souvent à peine supérieure à cette puissance de 100% mais en réalité il y a les deux, d'où une mauvaise fiabilité de ces test très fatiguants, qui peuvent être remplacé par des test à 60, 70, 80% extrapoles à 100%, ces test sous maximaux sont peu couteux, ne fatiguent pas, et permettent de suivre une progression en continue, alors que les test maximaux ne doivent pas être fait plus souvent qu'une fois par trimestre!

115 à 120% est la puissance habituellement observée sur une course de demi fond.
La fréquence cardiaque moyenne en une telle épreuve est loin du maximum (car il y a un délai pour que le coeur monte), 90 à 93% de réserve cardiaque: une performance maximale de 7' à 400 watts comporte donc dans cet exemple (350 watts de PMA),  325 watts tiré de l'aérobie, et 75watts anaérobie, soit 22%. Il est très rare de dépasser 20% de participation anaérobie sur un effort de cette durée, donc pour une course à pieds de 3km, une course d'aviron de 2km, on travaille essentiellement l'endurance, qui conditionne 80% de la performance, en faisant des entraînements de 15 à 20km...
On tente, de plus à apprendre l'organisme à réagir vite: si le coeur monte plus rapidement, la réserve cardiaque moyenne s'approche du maximum, et il y a plus de participation aérobie.

poids = 70 Kg
r= (250-215)/(80-70)/70= 0.046 (ou 46.6mw/kg)

ordres de grandeur en mw/kg
coureur cycliste dopé 68
champion d'aviron TC 50
champion d'aviron PL 55 -international
sédentaire 20

notez bien: cette méthode s'affranchie de la "puissance perdue" dans la machine, puisque elle s'annule dans le calcul. Elle s'affranchie aussi de la puissance perdue "à suer" ou "à digérer" qui ajoute parfois 30 à 40 équivalent watts en dépense cardio-vasculaire d'irrigation supplémentaire.

si on est à 250 watts à 80%, que donneraient l'extrapolation à 100%?
cela ferait alors 250 + 20 fois  75 fois 0.0466= 315 watts = valeur de seuil aérobie anaérobie pour 30 minutes environ, sur l'ergomètre considéré et non 350 = 100% fois 3.5 watts/%: il manque 35 watts?! cela est systématique avec les ergo rameurs puisqu'une partie de la puissance n'est pas mesurée: l'effort pour bouger soi même. si on fixe l'ergo sur des rails, on récupère une partie de cette puissance, si ce n'est la quasi totalité.