pour ramener des breloques d'or
Le nombre d'or! rappelez vous!
1.618 que multiplie 0.618 = 1...
cela donne 1h37mn d'entraînement quotidien à 61.8 fois
la puissance maximale aérobie (cardio vers 75%)= la base de l'entraînement!
Le nombre d'or est égal au nombre d'heures
et donne en plus l'intensité d'entraînement...
par exemple si votre puissance maximale aérobie est de 330 watts,
votre B1, à 61.8% est bien à 203 watts.
Quand à la puissance moyenne de course sur 5 à 6mn elle
est, 20% supérieure à la puissance maximale aérobie
Vous rigolez? On a bien là 20km de skiff en B1, la quantité de base conseillée, c'est presque un conseil pertinent et non une plaisanterie: le nombre d'or colle à une bonne base...
L'état compétitif est la réunion de conditions, d'un ensemble de conditions. dans le haut niveau ou un handicap de quelques secondes est inpardonnable, les détails de maniaquerie qui suivent ne peuvent être négligé.
l'état compétitif est perdu si un SEUL des éléments est manquant. L'état compétif du moins en haut niveau, est comme un code à plusieurs chiffres pour avoir une combinaison gagnante. Il ne suffit pas d'avoir une grande quantités de bon chiffres, il faut LES AVOIR TOUS et pas un seul de moins... quand le niveau est élevé bien sur, pas dans les courses de quartier...
Bien sur, le domaine de tolérance fausse cette analogie de code avec tous les chiffres à trouver, car certains détails peuvent créer un handicap qui ne fait pas forcément perdre une place, mais le domaine de tolérance diminue avec le niveau, quand une seconde de perte seulement signifie perdre une, voir plusieurs places. En petit régional, on peut se permettre, par rapport aux 100% des limites humaines (physiologiques) des écart de 20% équivalent puissance (6% vitesse), car les places peuvent être séparées de 20 secondes, en grand régional, des écarts de 3% vitesse (10% puissance), car les places sont espacées de 10 secondes, en national des écarts de 0.5% vitesse (2 ou 3 secondes entre places), et en international de l'ordre de 0.1% vitesse (dixièmes de secondes entre places).
Il est vrai que dans les petites courses du coin, on peut se permettre de récupérer d'une course... en faisant, dans la foulée... une deuxième, et en ramenant quand même des rondelles...
l'exemple qui suit n'est pas à suivre en niveau élevé... malgré les apparences...
Hô... une broloque! (plus un coéquipier HEUREUX...)
Jean et Gilles ANNECY 2006 : victoire double
vétérans, dans le bateau "apocalypse" (celui qui tourne)
coéquipier heureux... Gilles, encore
fatigué d'une course en quatre de pointe... "on y va en progressif..."
Jean, rentre juste de 14km en skiff pour aller
au calme au large du lac d'annecy...
ET maintenant, encore une... et un deuxième coéquipier
HEUREUX
Jean et Bébert, le président
du club à Annecy 2006 (vainqueurs dans la manche, 2eim en seniors
avec une seconde d'écart au général, sur 3 manches
de 6, dans un double véga qui fonctionne... chôse assez rare
ici: normallement!)
préparation du 2eim coéquipier heureux:
Bébert: nuit blanche et cuite au cerdon (mariage), course en skiff
sur 1000 sans forcer, pour faire passer le mal de ventre.
Jean, en guise d'échauffement juste avant
(à peine le temps de changer de bateau): la victoire en double vétéran.
ces courses avec peu d'enjeu contiennent parfois
des "forts" mais eux aussi se préparent à peine, ou pas du
tout, les temps de récupération ne sont pas respectés
(normallement 3h), quant aux microcycles et autres balivernes... on s'en
tape...
évidemment, aux championnats ou à
la régate de savoie, de plus haut niveau (national ou international)
c'est pas pareil. On n'y va pas en cuvant le cerdon.
il me semble que il vaut mieux faire deux fois un 1000 dans la foulée, que à 2h d'intervalle en pleine récupération. sinon, attendre de récupérer, donc attendre 4 à 6h
l'attitude façe à une broutille est de se dire "puisqu'il
est costaud ça ne va pas le gêner"... Mais le problème,
c'est que justement, quand le niveau est élevé, les autres
aussi sont tous "costaud" pareil... à 3% près voir 0.3% en
haut niveau.... En fait, les athlètes sont précisément
callés sur les limites humaines, qui sont très précises
(écarts de l'ordre de 1% de puissance à gabarit équivalent).
Ce qui fait la différence est alors des détails si petit
que on a parfois pris l'habitude d'en négliger l'importance le reste
du temps, alors on en oublie l'importance en course.
Ce peut être: le respect d'une quantité de sommeil, et
l'assistanat volontaire du rameur pour qu'il puisse se consacrer sans avoir
à assumer autre chose que sa course: en particulier, le fait de
rester au repos avant la course au lieu de piétinner est très
important. Le piétinage cumule des micromouvements
qui peuvent faire autant d'acide lactique dans les muscles qu'une course!
(plusieures secondes d'handicap)
Une broutille qui représente moins de 3% ça n'apparaît
pas évident, car "3%" il faut les mesurer, s'en rendre compte, pire,
les assimiler comme une réalité non virtuelle. mais 3% c'est
déjà 3 secondes sur un 2000m environ.
Un handicap même minime provoque facilement des écarts
qui supprime la validité de "la combinaison gagnante":
ces handicaps peuvent être, sur un 2000m
- la préparation: sommeil; bouffe de la veille voir de la semaine,
voir du mois, microcycles, concentration mentale. Si pas respecté
peuvent couter 5 à 10 secondes.
- la technique, peut coûter 5 à
10s (technique "bonne" mais pas parfaite)
- l'age, (coûte 2 à 3 secondes par
an après 30 ans). L'exposition à la pollution et l'hygiène
alimentaire ne pénalise pas sensiblement les jeunes, mais au dela
de 30 ans, voir 25 ans ces paramètres comptent. En effet, il y a
effet de cumul.
au dela de 45 ans, ça serait même l'hygiène alimentaire
et l'environnement qui importent le plus.
- le patrimoine génétique
- le passé sportif, (ne pas faire
du sport à la puberté peut faire un handicap irréversible
de 30 à 40s)
- le matériel, (un skiff jullien fait 30s
d'handicap par rapport à un skiff de course)
ainsi, même si on est "un bon" mais qu'on se prépare mal,
on peut se faire mettre facilement 20s.
Ordres de grandeur numériques
#difference_materiel #difference_rameur
- la préparation: qui inclue
- la diététique
essentiellement de la nourriture riche et saine, avec évitement
de la nourriture préparée industriellement et issues de produits
traîtés chimiquement qui détraquent plus ou moins la
santé, et même si ça ne se voit pas "dans la vie",
dégrade déjà la compétitivité (l'épidémie
de "gastro" qui touche les jeunes rameurs proviendrait des additifs chimiques
genre les correcteurs d'acidité, et de l'affaiblissement de l'immunité
par l'excès de sucres rapides raffinés, et les substances
allergènes).
- le respect des microcycles d'entraînement
un changement de rythme à l'approche des courses avec réduction
de l'endurance, puis sorties déclenchant une forte fatigue passagère
donc déclenchant une surcompensation le jour de la course et travail
technique et de vitesse
- le respect du mental.
se dégager de soucis d'adaptation, de réglages, d'incertitudes
diverses le jour de la course.
- se fixer un objectif
Choisir de se préparer longtemps à l'avance, plusieurs
mois, pour certaines courses. prendre les autres épreuves comme
des entraînements chronométrés. il importe, pour risquer
de gagner, de ne pas avoir un chamboulement de programme au dernier moment,
ou même quelques jours avant la course. Quand on se fixe un objectif,
on choisi à l'avance de se tenir à un bateau et à
un programme, ce qui implique des sacrifices.
- faire un choix
C'est se fixer un objectif réaliste: si on a choisi de faire
quelque chose en skiff par exemple, il importe de s'y tenir, et de ne pas
greffer d'autres projets par dessus: c'est se dissipiper et demander l'impossible
sur le plan physique: si le niveau est élevé, il est impossible
de gagner aussi bon soit-ton si l'on tente la finale en ayant, entre ses
épreuves prévues, ajouté d'autre courses en plus dans
d'autre bateaux.
cette pratique se fait souvent à l'occasion de "courses de quartier":
l'objectif n'est pas le même: c'est participer un maximum avec possibilité
quand même de gagner, puisque le niveau est faible et que les autres
font souvent de même. L'erreur de certains clubs est de prendre
une grande régate pour une course de quartier qui se passe chez
eux, quand ils n'ont pas beaucoup de déplacement à faire.
Dans des grandes régates, il est dommage de louper des victoires
pour participer "au maximum"...
L'entraîneur ou le responsable de club doit veiller à
respecter le choix de ses rameurs, si celui ci est réaliste (possibilité
de victoire, ou de bonne place éventuelle)...
Un choix est exprimé longtemps à
l'avance. le problème est que quand l'échéance approche,
ce qui a été dit lors d'une discussion quelques mois en arrière
a été parfois oublié, et tout est modifié à
la volée, ou les préparatifs matériels viennent trop
tard: aussi je sugestionne de transcrire son choix par écrit, et
même l'orientation de son choix avant même de le rendre définitif:
en gros, pratiquement en fin de saison, poser ses projets par écrit
et prendre à témoins plusieurs personnes.
jusqu'à là tout rameur et responsable de club s'en doute.
mais il y a des tolérances au niveau physique qui peuvent sacrifier
irrémédiablement des chances de "passer" quand pour des "broutilles",
il manque une des conditions
La technique
l'handicap est très variable mais représente un handicap
moyen de l'ordre de 10% (3% vitesse) pour une technique "bonne" mais mal
assurée. Un rameur de niveau physique international ayant TOUS les
atouts sauf une technique parfaite, au lieu d'être de niveau international
(prédi par les test d'efforts) aura pourtant du mal à passer
en niveau national ... Si il est possible pour un tel rameur de passer
devant des rameurs de haut niveau dans des courses ordinaires, il est en
effet très rare dans des championnats qualificatifs, caractérisés
par un enchaînement de course, que on puisse avoir, de suite, toutes
les manches des séries éliminatoires aux finales, dans des
conditions qui ne sont pas perturbées par des vagues, du vent, des
vagues de canot à moteur...
une technique bonne mais mal assurée donnera des résultats
presque parfaits seulements en bonne condition de navigation, mais donnera
des écarts pouvant être désastreux en cas de difficultés
tels que vagues ou vent irrégulier, par rapport aux autres, d'où
des résultats aléatoires. compétitifs en eau lisse
il perdra 10 à 20s seconde de plus que les autres du même
niveau physique si le bassin est agité.
une technique assurée s'acquiert en 10000 à 30000
km, encore faut t'il que l'apprentissage ne soit pas retardé par
des bateaux mal adaptés. sur ce point essentiel, on devrait TOUJOURS
obtenir des bonnes sensations même, et surtout sur les bateaux d'entraînement
qui servent à l'apprentissage, voir à l'entraînement...
Ces bateaux, lourds et moins chers et non compétitifs sont habituellement
négligées, il n'y a pas la même motivation de les régler
parfaitement puisque qu'on ne gagne pas de course avec... erreur, ils servent
à aquérir de quoi gagner des courses plus tard.
Le réglage du matériel est très important: un
rameur qui n'a pas des appuis symétrique, trop de coule ou trop
de coiffe se crispera et ne sera jamais détendu, et prendre des
défauts: plus tard, il se sentira à l'aise avec des défauts
handicapants, et aura du mal à changer... pour effacer les défauts,
il faut s'interdire de ramer 6 mois puis reprendre à zéro,
et faire un autre sport d'endurance pour éviter de devoir reccomencer
à presque zéro l'entraînement aérobie. globalement,
cette rééducation d'un rameur déformé coûte
quand même un ou deux ans, et durant cette durée, il n'accumulera
pas la même expérience que tout ce temps lui permet de cumuler,
ne serait ce qu'en faisant toutes les courses de quartier du coin.
d'où la maniaquerie sur les bateaux d'entraînement permer
de gagner des années de temps d'apprentissage. l'idéal serait
bien sur de n'utiliser que des bateaux de compétition, ce qui n'est
pas financièrement accessible à tous. en effet, le réglage
est si pointilleux qu'il faut quasiment attribuer à un seul rameur
un bateau!
L'age
De l'ordre de 10% dus à l'age (35-40 ans): un rameur de cet
age ayant TOUS les atouts, mais qui a déjà vielli aura peu
de chance de se maintenir en niveau international en séniors au
dela de 30 ans, la raison est la capacité de transport d'oxygène
qui s'érode avec la baisse de la fréquence cardiaque maximale
(on perd une pulsation tous les 1 à 2 ans, et cela représente
une perte de l'ordre d'un % par an de puissance aérobie). la catégorie
séniors: 19-27 ans est donc centrée sur le pic de possibilité
maximale de métabolisme aérobie, centré sur 22 ans,
passé cet age, le volume cardiaque cesse d'augmenter et la fréquence
cardiaque maximale baisse: la capacité cardiovasculaire globale
baisse donc de 0.8% par an (la puissance baisse de 1% par an), et ne peut
plus être compensée des 27 ans, si l'athlète a "de
l'avance" importante sur les autres (avance rarement plus que 5% puissance=
1 à 2% temps), il peut se maintenir encore quelques années,
s'ajoute en plus la baisse de tonus musculaire: les muscles deviennent
plus endurants jusqu'à 40, voir 45 ans, mais perdent de la puissance
sur les efforts intenses et courts. c'est pourquoi en général,
on voit les tous les sportifs quitter la scène internationale vers
30 ans, ou alors se tourner vers des épreuves moins intenses et
plus longues... Un handicap de 10% puissance (3% vitesse) leur permet de
se tenir encore dans la scène nationale, jusqu'à 40 ans;
si ils étaient des internationaux... sont dans ce cas 1 sur
10000 sportifs.
parfois des "vieux" entrent en compétition après 30 ans,
et arrivent en régional, voir national vers 40 ans. il y a de grande
chance que ce soit des gens qui auraient facilement pu devenir des athlètes
internationaux si ils avaient découvert la compétition à
17 ans!
L'handicap est du même ordre de grandeur entre le junior surclassé
en seniors et le vétéran A ou B
le vétéran a cependant en principe une technique assurée
par plus de 10 ans de rame (il est rare, en haut niveau, que le rameur
a découvert l'aviron après 17 ans), il fera le 2000m en 7'15
environ en TC, 7'25 en PL
sur le 1000m les vétérants tiennent plus longtemps la
performance au niveau de celle des séniors, car ils ont moins à
tenir en endurance: la possibilité de compensation par un effort
annaérobie et la tolérance à l'acide lactique permet
de tolérer un manque de puissance aérobie. la différence
se creuse alors entre ceux qui peuvent enchaîner plusieurs courses
et ceux qui n'ont "qu'une cartouche"...
Le patrimoine génétique.
En général le problème ne se pose guère:
ceux qui de naissance ont une faible VO2max ne perdurent guère dans
le sport, et n'y ont naturellement pas goût: ils souffrent trop:
pire, dans la vie quotidienne, un effort qui devrait être fait en
endurance est fait au dessus du seuil: les intensité d'effort qui
sont profitable à ceux qui ont une bonne capacités d'aérobie,
mènent au contraire celui qui est faible à ne pas progresser
en endurance, du fait du dépassement de la zone d'entraînement
par l'exès de puissance. Ces athlètes "à faible cylindrée"
se dirigent dans des disciplines àn effort fractionnés tels
que les sports collectifs, ou les sports de longue endurance très
modérée (mais en au millieu de leur zone aérobie)
genre la grande randonnée en marchant simplement... ils sont moins
puissants mais plus économes pour les grands trajets à allure
modérés, et les efforts qui mènent au désentraînement,
voir à la sédentarité relative les sportifs à
grosse VO2, font faire des grands progrès ceux qui ont une faible
VO2... Ces sportifs ne sont pas compatibles entre eux, à moins qu'ils
collectivisent leur puissance en commun...
Il faut aussi noter que les sportives sont décalée
en tous points des sportifs de -30%... cela entraîne une incompatibilité
entre homme et femmes en montagne, à pieds, en vélo..., soit
l'un s'épuise si l'autre s'entraîne, soit l'un se désentraîne
pendant que sa moitié s'entraîne. la solution est de charger
les sacs à dos pour équilibrer les rapports puissance sur
poids, de faire du double et du tandem.
Il y a aussi une évidence: les rameurs adultes de moins de 65
kilos, ou de moins de 55 kilos, auront du mal à passer, mais parfois,
ils ont un très grand rapport puissance/poids et se place quand
même bien... leur sport adapté est plutôt les
sports de course à pieds car là c'est le rapport puissance/poids
qui prime.
en aviron, les lois de la physique sont telles que à même
puissance sur poids égal, le lourd est avantagé.
le rapport puissance/poids des limites humaine reste constant quand
on passe de 60 à 75 kilos, puis décroît, d'où
la limite de poids de 75 kilos pour les cyclistes grimpeurs et les coureurs
à pieds. En aviron, comme la glisse est meilleure à rapport
puissance/poids égal, l'optimum reste centré sur 85 kilos.
les meilleurs font 85 à 90Kg... au dessus, les plus lourds n'ont
pas une puissance optimale relative à leur poids
Le passé sportif
Il est très peu probable de faire sufisemment d'endurance aérobie
au moment de la puberté et de l'adolescence si on n'est pas inscrit
dans un club pratiquant sérieusement l'endurance: Si on laisse passer
l'occasion de posséder une grande cage thoracique et un coeur adapté
pendant cette phase de construction de l'organisme, il y a un handicap
à vie de puissance aérobie... il semble que la perte de puissance,
en terme de potentiel possible à atteindre par l'entraînement
soit de 40% puissance, soit -15% vitesse ou 1 minute environ sur le 2000m:
ainsi, la limite humaine des adolescents sédentaires se situe, à
l'apogé de l'age adulte (vers 22-25 ans), vers 7mn50 au 2000m en
TC et 8mn en PL, si ils suivent, en tout point, un entraînement d'athlète
de haut niveau, qu'ils ont TOUT, sauf le passé sportif.
En général, ceux qui n'ont pas le passé sportif
ne "montent" pas plus haut que les courses départementales: tant
bien même ils feraient une préparation d'athlète de
haut niveau, il serait à 40% de performance en dessous des champions,
au lieu de seulement quelques petits pourcent pour les personnes actives
à l'adolescence.
Cet écart de -40% a été constaté chez les
cyclistes passionés mais qui ont commencé à plus de
22 ans après une enfance sédentaire (voiture, école,
voiture, devoirs, télé, dos), qui roulent depuis des années
plus de 10000 km/an, qui contrôlent pourtant leurs zones d'entraînement,
se surveillent, mais qui, pourtant ont une capacité limite de vitesse
ascensionelle amoindrie de 40% par rapport à ceux qui se dépensaient
jeunes (école à pieds, travails manuels à la campagne,
goût du vélo ou de la marche en étant jeune).
il est facile aux sociologues de vérifier cela: un questionnaire
du passé sportif et un test de puissance aérobie...
c'est pourquoi en général, celui qui débute dans
le sport et entre dans un sport de compétition ne pourra pratiquement
rien faire de remarquable si il commence après 20 à 25 ans!!!
sauf si... il se dépensait en étant jeune sans appeller ça
"du sport". c'est un problème de notre société
mécanisée à outrance de préparer une population
majoritairement handicapée pour la propulsion musculaire, c'est
malvenu avec la crise du pétrole: se déplacer à pieds
ou à vélo un peu loin, vite, et chargé de bagage sera
plus facilement trop dur et intolérable et ne sera donc pas une
solution viable alors que ça serait bien pratique.
Le passé sportif n'est pas forcément acquis par la pratique
d'un sport, ainsi, des athlètes qui furent cobligés de recourir
à la propulsion musculaire tous les jours (les anciens durant la
guerre, ceux qui allaient à l'école en vélo ou à
pieds en courant), ou de faire des travaux physiques d'endurance (tel que
enfonçer des paligots ou scier du bois à longueur d'hiver)
Le matériel
Pour des courses sans enjeu, il faut préférer le bateau
adapté, même si il est plus lourd, moins performant: ce qui
compte est de faire la course avec une bonne qualité de ramerie
et de pouvoir utiliser son potentiel physique (résultat en fonction
du bateau). Avec un bateau performant mais mal adapté, le potentiel
n'est pas utilisé pleinement (même si il se peut que le chrono
soit meilleur), et l'occasion de connaître des efforts de types maximal
est perdue, ou alors on peut se faire mal (élongations, défauts
liés à la posture... etc). Faire des courses dans un bateau
mal adapté nuit à l'acquisition d'expérience de courses,
car dans ce cas on ne les fait pas "à fond". Il faut en priorité
accumuler des expériences de courses où les seuls facteurs
limitants sont liés à l'effort. cette expérience permet
de gérer à ses possibilités maximales, alors qu'une
mauvaises position bride l'effort, et expose le compétiteur à
la survitesse, impossible à maintenir, le jour où il a un
bateau bien adapté.
On a vite fait de perdre 3% vitesse avec le matériel. Il ne serait
pas logique de courir des courses avec des skiffs d'entraînement,
mais il est encore moins logique de les courir avec des bateaux non adaptés
(par exemple coque pour laquelle le rameur ne fait pas le bon poids). 1
kilo en plus, à puissance égale fait perdre 0.5% vitesse.
Les skiffs d'entraînement sont de plus moins performants "par rapport
à leur poid", et la perte moyenne entre un skiff d'entrainement
et de course parfaitement adapté avoisine les 7% voir 10% vitesse!
Cette différence mettrait pratiquement hors jeu de la scène
régionale un athlète de niveau olympique! Du coup on ne mise
pas sur ce matériel et on néglige de peaufiner les réglages
Mais le skiff d'entraînement doit faire l'objet de maniaquerie
si ils sert à acquérir la gestuelle, ne pas respecter ce
point est source d'handicap technique. Le skiff d'entraînement
permet surtout de préserver le skiff de course d'une usure prématurée
en intersaison, donc de ne pas se présenter au départ avec
un skiff fatigué, donc un handicap matériel! il faut simplement
le régler de telle sorte que le bras de levier soit adapté
à l'écart de vitesse.
Pour ce qui est des bateaux de course, TOUT doit concorder. Un bateau
de course doit être "au poid" du rameur, et présenter des
bras de levier sur mesure par rapport à la morphologie. Si un rameur
est entre 70 et 80 kilos et qu'il a un skiff porteur 85 kilos, il rame
dans une coque qui n'a plus tout a fait le ratio minimal "surface de coque
en contact de l'eau/flotabilité", il semble que être à
10Kg au dela du poids optimal entraîne, déjà une perte
de l'ordre de 5 à 10s sur un 2000m, de quoi mettre or jeu un rameur
de course de niveau national, ou l'écart entre le premier des éliminatoires
et celui qui se qualifie pour la finale est de l'ordre de 10s.
mais parfois la différence pénalisante habituellement
devient un atout en autres conditions:
un skiff porteur trop lourd passe mieux dans les vagues, n'embarquant
que très rarement de l'eau sous la barrre de pieds le rameur n'a
pas à transporter parfois plusieurs litres d'eau (pertes de près
de 10s). Dans ces conditions deviennent avantagés des bateaux peu
performants en eau lisse (les MPS en forme banane) voir même des
skiff d'entraînement de forme intermédiaire! les conditions
ne sont plus égales, mais la disparité du matériel
n'est pas tolérée en très haut niveau.
Cette précision du matériel passe inapercue dans les jeunes catégories ou bien des paramètres plus importants jouent ensemble: gestuelle, maitrise de la respiration, assurance, gestion de la course... par contre en seniors ou TOUT est acquis pour ceux qui décrochent les bonnes place, cet handicap ne pardonne plus, or, on reste souvent sur les acquis de la jeunesse où on avait appris que le matériel ne comptait pas tant que ça, "que ce n'est pas le bateau qui ne fait le rameur"... erreur: en sénior ce n'est plus vrai! un petit détail d'ordre matériel met donc "hors jeu" un rameur qui pourrait passer de justesse sur le plan physique, et en haut niveau, on passe toujours de justesse!... Si un séniors jeune peut encore gagner sur la puissance aérobie "la différence", ce n'est plus le cas d'un vétéran qui se maintient en séniors, ou d'un seniors qui s'engage "dans la courre des grands"...
ordres de grandeurs
- différences entre matériel pour les skiff: ordre
de grandeur de l'handicap en secondes en écart au 2000m
le matériel est parfaitement réglé
bateau "ordinaire", les mêmes que les idéaux mais
qui ne sont plus neufs.
-0.03 à - 0.1 km/h, 1 à 3 secondes 4.5 m à 13.5m,
1/2 à 2 longueurs: les mêmes skiff ayant plusieurs années
peuvent déjà être un handicap matériel dans
des courses de niveau national
------ici, le clivage entre les clubs riches et les clubs pauvres------
=============
cette frontière est très ardue à dépasser
dans la logique de pure compétition: les clubs pauvres, pour devenir
riches doivent avoir de la renommnée, et ils devraient alors faire
des résultats alors qu'ils sont matériellement handicapés.
===================
bateau "un peu limite"
-0.15 à -0.5 km/h 5 à 15 secondes, 20m à 60m ,
3 à 8 longueurs les skiffs de compétition "club" de budget
moindre (du tiers à la moitié du prix d'un de grande compétition),
suivant si ils sont neufs et au poids du rameur ou désadaptés
(par exemple skiff porteur 85kg pour un rameur PL>75 kilo), peuvent être
un handicap pour des courses de niveau régional, on ne verra pas
ces bateaux sur les grandes courses, non pas seulement que on les boude,
mais parce qu'ils ne se sélectionnent même pas! par effet
de crainte lors d'enjeu, alors... on les boude. c'est le problème
qu'a eu véga avec des skiffs qui ont une bonne coque (calculée
à 80Kg mais différence faite en montant plus ou moins le
plancher de la coulisse) mais un acastillage qui dilapide parfois la performance,
en raison des imprécisions de montage. j'espère que ces constructeurs
français rectifient le tir, avant que leur réputation se
ternisse trop. pour l'instant les véga sont justement "un peu limite"...
----------------------- skiffs pas de compèt------------------------------
"pourrab"
- 1 à -1.5 km/h 30 à 40 secondes, 135m à 180m,
carrément 20 longueurs: les skiff d'entraînements non entretenux
(coque rugueuses, bosses, acastillage en métal écrouit) qui
ont malgré tout la forme et les réglages de ceux de compétition,
pourraient faire perdre dans une course "de quartier" un rameur de
niveau olympique...
les skiff "jullien", ou équivalents qui "pourissent" dans les
clubs sont dans cette catégorie
"loisirs et initiation"
l'handicap est non chiffrable, il est de l'ordre de 2 à 4km/h
en eau lisse, car cette fois la coque n'est plus de la forme qui donne
le meilleur compromis flotabilité sur surface de contact avec l'eau,
conçue pour être d'une stabilité rassurante, avec parfois
une dose d'instabilité calculée pour permettre des sensations
sans risque de chavirage...
par expérience, on ne voit les bateau idéals que dans les championnat nationaux ou internationaux, les bateau "ordinaires" dans les championnats de zone, les bateaux "un peu limite" dans la plupart des courses non qualificative
les bateaux "dépassés" à "pourrab" ne sont jamais
utilisés sauf exception pour tenter des courses, à moins
que le club juge que le niveau du rameur est tel que il n'y a pas
"gaspillage" de ses ressources. j'invite là les responsables de
club à jauger l'handicap énorme (souvent supérieur
à 20s) que représente les bateaux non compétitifs,
il est tel que on peut dans certains cas ne pas s'immaginer le potentiel
réel du rameur, qu'il faut surveiller des qu'il arrive, avec son
bateau "de débutant", un écart de l'ordre de 45s à
1mn avec les meilleurs temps sur 2000, ou 20 à 30s sur 1000.
- différences entre rameurs ordre de grandeur de l'handicap
en secondes en écart au 2000m
le matériel et la technique est ce qu'il y a de meilleur
- age 22 à 27 ans, plan d'entraînement suivi et microcycle
et musculation pour cette compétition respecté
- même rameur, plan d'entraînement de base (même
kilométrage cumulé), en forme mais pas de microcycle ni de
musculation: perte de 5 à 10s (-0.15 à 0.3 km/h)
- même rameur mais se limitant à seulement de l'endurance
de base (même temps passé au sport mais sans jamais forcerà:
perte de l'ordre de 20s (-0.6 km/h)
- même rameur, au cours d'une période de manque d'entraînement,
mais en bonne santé (respect du minimum d'entretien physique telles
que de la marche ou du vélo utilitaire ou de la randonnée
2 fois par semaine): perte de 30s (-1km/h)
- condition sédentaire depuis 1 ans: perte de l'ordre de la
minute (-2km/h): il faut alors compter AU MOINS 3 ans pour revenir à
la limite du meilleur, relativement à la possibilité donnée
par l'age
Limite humaines passé 22 ans: le haut niveau observé
international
passé 32 environ 10% puissance en dessous= 10s d'écart
passé 42 environ 20% en dessous= 20s d'écart
à partir de 35 ans, la VO2max décroit de 0.8% par an,
la puissance globale max décroit de l'ordre de 2% par an: perte
d'environ 2s par an
à partir de 50 ans, la perte semble de l'ordre de 3 secondes
par an.
test d'ergos, pour 72 à 75 kilos, performance maximale "courante"
que l'athlète peut reproduire (celles des athlètes alors
en haut niveau ou qui furent en haut niveau), et temps espérable
(pas de vent, bon bassin, préparation très bonne) lors des
meilleurs courses.
19 à 27 ans= 6'15 425 watts 7'25 en skiff jullien 6'55 environ
au mieux (skiff neuf, de course, bassin neutre)
30 ans à 33 ans 6'20 408w 7'31 en skiff jullien 7'0 au mieux
35 ans 6'25 392w 7'37/7'05
40 ans 6'30 377w 7'43 7'11
50 ans 6'40 350w 7'55 7'22
pour les temps sur l'eau: les lourd (vers 85 à 100Kg) peuvent
faire entre 10 et 15s de moins, pour un même rapport puissance/poids
cet handicap de l'âge se manifeste assez tôt (jugé
sensible des 27 ans) en aviron compte tenu que le facteur limitant principal
est la fréquence cardiaque maximale en pulse/minute, or elle baisse
de une demi pulses à une pulses par an.
d'où les catégories vétéran à partir
de 27 ans... il est rare d'avoir des classements pour vétérans
A et B (entre 27-35 ans, entre 35 et 43 ans), pour deux raisons, ils sont
peu nombreux et ils étant généralement de fort niveau
relatif, ils tentent de se maintenir en seniors.
les records extrêmes pouvant descendre de 10s ces temps sont obtenu dans des conditions physiologiques anormales et ne peuvent pas être reproduits, sur l'eau il existe des cas rares de couches d'eau très chaude, et de vent qui vient juste de se lever, qui pousse les rameurs sans avoir encore ni refroidi l'eau, ni formé de vagues, ce qui fait gagner 10s parfois... (temps de séville 2002 par exemple)
Tous les ordres de grandeurs cités pour les skiffs se reportent
aux autres bateaux, mais plus le bateau est long, moins les écarts
semblent important: le temps de compétition est plus court, et les
disparités sont alors moins évidentes.
- la préparation: qui inclue
- la diététiqueévitement des aliments avec
- sucres rapides raffinés (perturbent la régulation de la glycémie et rend inconstante la réserve en cours d'entraînement)
- graisses cuites (provoque des toxines)
- aliments enrichies en "trompeurs de goût" tels que agents de sapidité, agents de texture, sel, arômes de syntèse, édulcorants: ils apportent des associations de toxiques de syntèse, et perturbe la relation appétit-quantité pour calmer l'appétit- effet, en bref la rétroaction qui ajuste la demande de l'organisme à la satisfaction d'un besoin
- aliments obtenus avec la chimie, surtout celle de l'agriculture et de l'élevage
méthionine pour engraisser les poulets
pesticides chimiques sur les légumes, fruits... ces produits donnent des fruits de la terre gonflés mais peu denses en qualité de nutriments, il faut en manger plus, et en les mangeant on accumule tant de toxiques que le sperme humain a perdu 40% de fertilité, et que la génération qui vient a la bite parfois tordue... etc.en bref: éviter les aliments produits par le commerce de grande distribution
pour les aliments pollués par la chimie, il n'y aura pas d'handicap visible sur les champions habituels: en effet, ils ne sont pas assez vieux. c'est pour plus tard que la différence s'observe, quand à force de cumuler des toxiques on fini par entamer la vitalité. les différences s'observent à partir de 40 ans. elles ne sont pas chiffrées, à peine étudiées, mais ça se voit, regardez autour de vous...
Pour les femmes, elles se débarassent d'une partie de leur toxiques en les léguant à leur enfants. ainsi, ces derniers sont moins tolérant au cumul que ceux de la génération d'avant, d'où actuellement des signes de défaillance hormonales visibles déjà vers 20 ans, voir l'enfance: baisse de la féondité, bite qui bande pas droit, hommes éféminés, carrément fillettes à l'enfance et à l'adolescence, et femmes pubères en avance et encore plus féminines.
préférence des aliments
- de culture biologique
- association légumineuses et céréales en base d'alimentation
- peu de viande
- pas ou très peu de sauces
- issus de semences rustiques qui donnent moins, mais plus nourissant et avec moins de toxiques.
en bref: préférer les aliments "de pays pauvres" et qui sont issus de petites exploitations, artisanals, authentiques.
on mange moins, mais mieux.- le respect des microcycles d'entraînement
d'une façon générale, dans le mois précédent la compétition, on augmente la charge d'entraînement, c'est à dire la dépense énergétique globlae: presque pas d'efforts violents, mais des efforts soutenus, endurance forte, vers 80% de la fréquence cardiaque maximale... il est d'usage de cumuler 30 à 40km/jour de skiff ou autre bateau, équivalent à 100 à 120km de vélo ou à deux semi marathons/jour à pieds, courus à 80%. la semaine précédant la compétition, on diminue cette fois la charge d'entraînement, d'un facteur 3 (sorties de 10km seulement): séances moins longue et dépense énergétique faible: on travaille plus la vitesse en sprint, la cordination, et l'adaptation à un effort violent. On fait des fractionnés inscrits dans une base d'endurance modérée, c'est à dire des efforts faisant monter le coeur à 100%, et des fractionnés courts, ou le ceour ne monte pas trop mais où est utilisé environ 130% de la puissance que l'on aurait en moyenne sur la compétition- le respect du mental.
Le mental vas mieux si on se dégage de soucis: on doit être largement en avance, ne plus avoir à se soucier de quoi que ce soit quand l'heure fatidique s'approche: matériel prêt à l'avance, pas de réglages à chercher, d'où l'importante d'un matériel si possible dédié à un seul rameur pour une compétition, et même sa préparation. Cela est d'ailleurs de règle dans certaines courses de haut niveau.
Les pratiques de méditation sont courante pour se concentrer mieux en course, mais aussi pour ne pas trop coller viscéralements aux aléas des résultats, de ne pas trop souffrir des déceptions, de gérer les enjeux, les victoires et les défaites... etc
Un mental gourverné par les pulsions d'orgeuil non contrôlées mène parfois plus vite à des résultats, mais fait souvent abandonner parfois le sport suite à des déceptions qui sont du à des "défaites de routine", ou encore provoque "de la casse", quand l'enjeu étant trop important l'athlète en vient à dépasser des limites dangereuses. Il est une discipline mentale qui consiste à se cantonner à des objectifs réalistes.
C'est mieux d'avoir de la concentration au moment de la course. On peut donc se poser la question de l'utilité de la musique lors des compétitions: si la musique détend ou trompe l'ennui des jeunes en général qui se sentent plus à l'aise, tout un chacun qui en sentirait le besoin peux l'écouter avec un balladeur sans l'imposer à autrui. Par contre une musique d'ambiance s'impose même à ceux que ça gêne; la musique tend à distraire, ce qui est l'opposé de la vigilance et de la concentration, et ça peut être une gêne importante pour qui désire se concentrer sur sa course ou pour qui doit assumer ou aider des autres et doit être présent à sa tache, ne pas perdre de rondelles, mettre les fixations dans les bons trous... on devrait éviter de sonoriser avec un fond sonore musical les zones où l'on monte les bateaux, le départ, l'embarquement, et veiller à ce que la musique destinée à un lieu genre la buvette, soit pas trop forte et ne s'impose pas partout.